Ecriture personnelle
Dissertation : Ecriture personnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Justine15082018 • 24 Avril 2020 • Dissertation • 742 Mots (3 Pages) • 420 Vues
Dans notre société actuelle, nous pouvons remarquer que la vitesse se retrouve dans tous les domaines. Les voitures, de plus en plus puissantes, vont de plus en plus vite. Ou encore la technologie, qui permet d’être de plus en plus rapide, nous montre bien l’omniprésence de la vitesse dans notre société. Cependant, notre société met en place des moyens afin de nous immobiliser pour pouvoir apprécier et maitriser la lenteur sans pour autant que les individus sans rendent compte.
Le corpus, composé de quatre documents nous présente les différents rythmes de vie et explique comment apprécier la lenteur. Dans un premier temps, nous pourrons aborder comment apprécier et maitriser la lenteur ? Ensuite, nous pourrons analyser les différents rythmes de vie adoptés par chaque individu.
Savoir apprécier la lenteur peut être une difficulté pour certains d’entre nous, surtout dans la société dans laquelle nous vivons, celle qui rend les humains prisonniers du temps, prisonniers des nouvelles technologies qui sont de plus en plus modernes et variées. L’individu aujourd’hui n’a d’autre choix que de vivre de cette manière car cette société nous l’impose. Le peuple est en permanence à court de temps et doit souvent faire en une journée ce que l’on ne peut faire en 24 heures.
La maîtrise de la lenteur est un exercice qui peut se faire personnellement en réalisant des activités comme la marche, David LE BRETON nous le fais savoir dans son texte « Marcher. Éloge des chemins de la lenteur » ou il prend son temps de marcher, rien ne l’empêche de faire une sieste sur le bord de la route ou de discuter avec ses compagnons, il décide lui seul de son emploi du temps, il ne va pas plus vite que son ombre. Il nous dit également que dans notre monde l’oisiveté s’est transformé en désœuvrement, ce qui est tout autre chose puisque le désœuvré est frustré, s’ennuie et est constamment à la recherche du mouvement qui lui manque.
La marche déjoue les impératifs de la vitesse, de rendement, d’efficacité elle en a même rien à faire. C’est une activité pleine de temps mais avec lenteur. Elle ne consiste pas à gagner du temps mais à en perdre avec élégance.
La lenteur nous est parfois imposée comme par exemple lorsque nous regardons une série télévisée. Les acteurs nous font suivre une histoire pendant plusieurs semaines dans un déroulement temporel qui n’est pas accéléré. Jérôme LEBRE dévoile que la société agît sur notre maîtrise. La lenteur est un élément qu’il faut savoir maîtriser pour pouvoir prendre son temps, se ressourcer, se recentrer sur soi-même, enrichir sa culture générale chose essentielle dans la vie. Cependant, nous sommes confrontés dans notre vie quotidienne à changer de rythme. Il existe deux rythmes de vie différents : l’immobilisation et l’agitation. Comme le dit Julien GRACQ dans son texte « La Presqu’île », « Simon, pour le pur plaisir de respirer, baissa les glaces de la voiture… » Il aimerait pendant la durée de ce plaisir devenir immobile et se plonger dans un sommeil profond.
Avec l’arrivée des nouvelles technologies tout s’accélère, la vitesse du voyage, de l’information issue de l’autre bout du monde… Jérôme LEBRE fait référence dans son texte « L’accélération du temps nous rend immobile » au TGV parcourant depuis plus de trente années Paris-Lyon en deux heures montre en main et le temps de construction et de démantèlement des centrales nucléaires. Ces accélérations ont un impact sur le rythme de vie de chacun d’entre nous vivant dans cette société toujours en quête de rapidité, de gain de temps, de performances…
...