Economie inégalité

Dans une société, les inégalités résultent de la répartition qui n’est pas la même pour tous pouvant être avantageuse ou désavantageuse sur lesquels la société exerce une influence. On dit que les inégalités sont centrées sur des ressources qui fondent la disposition sociale: les richesses, le prestige social ainsi que le pouvoir. De nos jours, l’activité professionnelle des femmes à fortement augmenté depuis les années 1970. Toutefois, la part des femmes dans la population active reste inférieure à celle des hommes. De plus, plusieurs conflits dans le domaine du travail ont pour sujet le salaire. En effet, depuis des décennies, il y a une disparité de salaires entre les deux sexes.

 Ainsi, nous allons nous demander, pourquoi les femmes sont moins rémunérés que les hommes dans le monde du travail ?

 Dans un premier temps de notre étude, nous étudierons les causes de ces inégalités et dans quels cas ces derniers s’accentuent. Dans un second temps, nous analyserons la tendance en matière d’inégalités de salaires hommes/femmes au niveau de l’Union européenne.

Selon, une étude, les femmes travaillent « 59 jours pour rien par an » avant d’atteindre le même niveau de rémunération que les hommes. On parle alors de discrimination pure chez les femmes ou l’écart où l’écart peut atteindre 50%. Selon l’économiste Rachel Silvera plusieurs facteurs engendrent des différences de formation des salaires masculins et féminins. En effet, la proportion des femmes qui travaillent à temps partiel est supérieure à celle des hommes s’élevant à 82%. Selon le sexe, le temps de travail est donc très inégal. DE plus, on remarque que la part des femmes dans les plus hautes instances dirigeantes reste faible, les femmes doivent donc exercer des emplois moins qualifiés même si leurs diplômes peuvent être égaux à celui des hommes, les femmes ne pourront pas parvenir à la qualification qu’elles « valent ». La présence d’enfant dans la famille fait diminuer le taux d’emploi des femmes par rapport à celles qui n’en ont pas. L’appréhension reste présente lors du recrutement des femmes ainsi que leurs mobilités. Enfin, les stéréotypes sexistes véhiculent des valeurs de supériorité masculine, de comparaison des sexes au détriment des femmes. De ce fait, on parle pour le salaire des femmes, d’un « salaire d’appoint ». La femme dépendrait donc de l’homme, il représenterait donc qu’un plus pour le ménage.

Au niveau de l’Union européenne, la tendance en matière d’inégalités de salaires hommes/femmes est celle de l’écart de rémunération. En effet, malgré qu’en Europe, le nombre de femme diplômée de l’enseignement supérieur est plus élevé que les hommes, la rémunération horaire brute entre les hommes et les femmes n’est pas la même. En 2012, en Europe cet écart s’élevait à 16% mais dans certains pays tels que l’Allemagne, ou l’Autriche, cet écart « dépasse les 20% » Cette tendance s’accentue par le fait que les hommes sont mis en avant lors de l’évolution de carrière ainsi qu’à l’accès à la formation. Nous pouvons ainsi remarquer une corrélation entre l’évolution de carrière et l’augmentation de salaire. Lorsqu’un individu évolue dans son statut professionnel, alors, son salaire évolue aussi car ce dernier aura plus de responsabilité, et apportera plus qu’auparavant à l’entreprise par exemple.

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