Conception dualiste de la poésie de Baudelaire dans des correspondances

Alice Duchesne 1976187 Littérature et imaginaire 60112MQ, groupe 01

A-Expliquez la façon dont la conception dualiste de la poésie de Baudelaire se manifeste à travers la théorie des correspondances.

Travail présenter à Sylvain St-Amour

Département de français et de littérature Collège Montmorency Vendredi 13 novembre 2020

Vers la fin du XIXe siècle, on voit apparaître le symbolisme qui est un mouvement littéraire qui serait fondé sur la croyance que la nature est le symbole d’une autre réalité. Ce mouvement est essentiellement représenté par Charles Baudelaire, un homme qui est à la fois journaliste, essayiste, mais surtout un poète français qui s’exprime à travers la poésie. Baudelaire vit une enfance très solitaire et mélancolique puisqu’il perd son père très tôt et souffre du remariage de sa mère. Il développe donc un certain dégoût face à la société. Poussée par le besoin de l’argent, en juillet 1857, Baudelaire publie son œuvre majeur nommer Les Fleurs du mal et en 1869, il publie son autre recueil nommer Spleen de Paris. Dans ces deux recueils, Baudelaire exprime le conflit entre l’idéal qui désigne la beauté, le monde invisible et le Spleen qui désigne un état de dépression physique et d’ennui.

Tout d’abord, la conception dualiste de la poésie de Baudelaire est reflétée sur le thème de la femme et se manifeste à travers la théorie des correspondances. D’une part, Baudelaire nous présente la femme comme étant un être idéal qui représente la douceur et la sensualité. Dans le poème « le serpent qui danse »(p.29) l’auteur montre dans le premier quatrain, la proximité que celui-ci vit avec la femme sur le plan sentimental et affiche la beauté de son corps. « Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! » (p.29, vers 1 à 4). En créant au vers quatre la métaphore «Miroiter la peau», le poète tente d’exprimer sa vision positive de la beauté du corps de la femme. La peau miroitée signifie que la lumière reflète sur la peau lisse et scintillante, ce qui est une forme de séduction.

D’autre part, Baudelaire nous présente la femme comme étant un être satanique qui représente la douleur et la trahison. Dans le poème «Le Vampire» (p.33), l’auteur montre dans le premier quatrain une vision très sombre de l’amour. «Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon cœur plaintif es entrée ; Toi qui, forte comme un troupeau De démons, vins, folle et parée» (p.33, vers 1-4) Le champ lexical composé des mots «coup», «couteau», «démons», «folle» sont des termes associés aux caractéristiques de la femme, formée de mots ayant une forte valeur mélancolique. Ce champ lexical, met en lumière, la haine et le mal profond que celui-ci éprouve envers la femme. En somme, en ce qui concerne la femme et l’amour, l’auteur à une vision très dualiste qui se manifeste à travers des synesthésies.

Ensuite, la conception dualiste de la poésie de Baudelaire est reflétée sur le thème de l’ivresse et se manifeste à travers la théorie des correspondances morale. Ainsi, Baudelaire perçoit l’ivresse comme un certain soulagement et l’associe à la liberté. Dans

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