Commentaire argumentatif Thérèse Raquin
Commentaire de texte : Commentaire argumentatif Thérèse Raquin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kiwianxieux • 25 Mars 2021 • Commentaire de texte • 498 Mots (2 Pages) • 1 830 Vues
Vers le commentaire littéraire : de l’exemple du paragraphe rédigé au plan détaillé
portrait de Thérèse Raquin , chapitre 2 p. 26-27
II Une nature sauvage et nerveuse
Dans le portrait qui est fait de Thérèse au chapitre 2 (p.26-28), on remarque que l’entièreté de sa nature et sa personnalité ont été enfouies et remplacées par une sorte de masque qu’elle se devait de porter à cause de Camille et de Mme Raquin. A l’extérieur, on pouvait observer une Thérèse calme, silencieuse, soumise mais à l’intérieur, c’était tout le contraire : « Sa tante lui avait répété si souvent : « Ne fais pas de bruit, reste tranquille, » qu’elle tenait soigneusement cachées, au fond d’elle, toutes les fougues de sa nature. » (p.27). Ce paragraphe indique qu’au fond d’elle, Thérèse cache toute sa nature et sa fougue.
Comme énoncé dans le paragraphe précédent , Thérèse cache sa vraie nature et cela doit demander beaucoup de maîtrise de soi et ce doit être très douloureux. Se contraindre à mener une vie qui n’est pas la sienne, enfouir chacune des parties de son âme et laisser un corps vide à ses proches. Dès son plus jeune âge, sous les ordres de Mme Raquin et pour Camille, Thérèse s’est privée de liberté ce qui a en quelques sortes gâcher sa vie, elle s’est fait emprisonner par le calme et la passivité qui torture sa fougue et son ardeur.
Thérèse parvient cependant à s’échapper de cette torture en vivant sa vie dans ses pensées : « Elle garda ses allures souples, sa physionomie calme et indifférente, elle resta l’enfant élevée dans le lit d’un malade ; mais elle vécut intérieurement une existence brûlante et emportée. » (p.27-28). Elle voulait tellement se libérer de cette fausse image d’elle, elle en rêvait, littéralement : « Elle faisait des rêves fous ; elle regardait avec défi la rivière qui grondait, elle s’imaginait que l’eau allait se jeter sur elle et l’attaquer ; alors elle se roidissait, elle se préparait à la défense, elle se questionnait avec colère pour savoir comment elle pourrait vaincre les flots. » (p.28). Tout ça montre que malgré tout, Thérèse a quand même de l’imagination et une envie d’être ardente, vivante, joyeuse, de s’affirmer. Elle vit la vie qu’elle aurait voulu vivre et qu’elle mériter de vivre, mais dans ses rêves et ses pensées. C’est triste mais c’est sûrement la chose qui lui a permis de tenir face à toute cette oppression, enfin, au début de l’histoire…
Pour conclure ces trois paragraphes argumentatifs, j’avancerai que l’auteur a voulu qu’on perçoive la nature sauvage et nerveuse de Thérèse comme un trésor bien caché qui n’attend que d’être découvert et apprécié. Le fait de la cacher si bien est très éprouvant et montre sa force. Dissimuler cette nature ne fait que d’accentuer la double personnalité de Thérèse qui peu à peu se change en deux femmes bien distinctes, une qui survit dans le monde réel et une qui se mure dans ses pensées mais qui souhaite s’épanouir pleinement.
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