« j’ai assez vécu pour voir que la différence engendre la haine. »

Français dissertation

1789, date de la  révolution française qui opposait le peuple français, à la monarchie instauré par le roi. Cette révolution venait d’un ras le bol du peuple vis-à-vis du monarque absolu qui régnait en ce temps-là. Ce ras le bol d’où venait-il ? Probablement du trop grand écart entre le peuple et son roi. La séparation entre bourgeoisie et paysan était grande ; elle a mené à un soulèvement du peuple. Cet exemple reflète bien la pensée de Stendhal ; écrivain français ayant vécu cette révolution (1783-1842) qui a dit : « j’ai assez vécu pour voir que la différence engendre la haine. »

Premièrement cet énoncer touche beaucoup de sujet, tous lié à l’homme et à sa relation avec son prochain. Il n’a rien de paradoxal, il est la résultante d’un constat et d’observations.

En effet, il a « assez vécu » cela signifie-il que s’il avait vécu plus longtemps, ça théorie ou son constat ; souligné par les termes « pour voir que » serait devenu une vérité ? Il n’est pas tellement question de combien de temps il faut avoir vécu, mais d’avoir vécu en ayant l’esprit assez ouvert pour comprendre que « la différence engendre la haine ». Cette cause à effet est le thème principal de sa citation. Il met en avant le fait que la différence ; ce qui distingue une chose, ou une personne, d’une autre,  pousse à vouloir du mal à autrui c’est-à-dire qui fasse naitre en nous une haine envers cette personne. Reformuler Stendhal reviendrait à dire : l’expérience de vie montre que la haine prend racine dans ce qui nous sépare. Le contraire reviendrait à ; ce qui nous sépare (nos différences) n’entraine pas la haine, les observations de Stendhal sont fausses. De ce constat, une démarche herméneutique sera prise. Elle nous poussera à nous poser les questions suivantes : En quoi voit-on la différence engendré la haine ? Pourquoi ce qui nous sépare a pour effet de nous faire nous haïr ? Quelles différences entrainent la haine ? Nos différences entrainent-elles quelles type de haine ?

Premièrement, En quoi voit-on la différence engendré la haine ?

S’il a pu faire des observations et arriver à cette conclusion, pourquoi n’y arriverions-nous pas ? Il suffit de se remettre dans le contexte de l’auteur (en imaginant et extrapolant quelques hypothèses plausibles) Il a vécu et grandi dans un contexte politique tendu est instable, un temps où le gouvernement changeait aussi vite que les modes actuelles sur internet. Il a dû vivre par conséquent la loi de Robespierre, qui très résumée serait « tous ceux qui ne sont pas comme nous, se feront guillotiné ! » Il est facile d’imaginé la joie de vivre dans cette période si être différant du système en place nous condamnait à mort. Dans ce contexte, la haine, source de violence, est guidée par ceux qui n’ont pas les mêmes idéologies politiques. Certain penserait simplement « l’auteur a constaté cela par ce que c’était de son temps ». Regardons alors plus en arrière dans le temps, par exemple l’histoire des conquêtes espagnoles sur le nouveau continent américain (XVème siècle). Durant des années une grande question s’est posée, notamment au sein de l’église catholique « Ces indigènes (les incas) sont-ils oui ou non des hommes ? Ont-ils une âme ? » Sur quoi se basaient ces questions qui paraissent aujourd’hui si absurde ? Sur la différence entre l’espagnole, soit disant beau, forts, intelligents, civilisés et qui connait une certaine hygiène et les incas, à première vue sales, sauvages, meurtriers ( à savoir qu’ils faisaient des sacrifices d’enfants), se promenant pied nu et vêtu d’un pagne… c’est en effet sur la base de ces différences culturelles qu’est née une véritable haine des uns envers les autres menant les espagnoles à décimer et à réduire en esclavage des populations entières jusqu’au jour ou… Un homme d’église fut convaincu de leur réelle humanité et demanda de cesser d’agir ainsi.

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