Penser est-ce nier ses opinions ?
Dissertation : Penser est-ce nier ses opinions ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emmanuelm.51 • 12 Janvier 2019 • Dissertation • 1 423 Mots (6 Pages) • 1 896 Vues
Penser est-ce nier ses opinions ?
- Penser en niant ses opinions permet d’être libre et correct dans son jugement
- Utiliser ses opinions dans la pensée permet de se forger sa propre vérité et son propre jugement
- Le doute et la pensée sont complémentaires et permettent de déduire une vérité certaine
INTRODUCTION + PROBLEMATIQUE + ANNONCE DU PLAN
La capacité de penser et avoir des opinions sont deux choses qui différencie les êtres humains des êtres vivants puisque le comportement des animaux semble plus déterminé tandis que le comportement des hommes offre une variété de possibilité grâce à sa capacité de réflexion et de penser. Ainsi, le verbe penser est issu du latin « pensare » qui signifie peser et juger. Penser, c’est exercer son esprit et mettre en œuvre sa conscience dans le but de pouvoir en déduire un jugement ou une opinion. Ainsi, penser en revient à juger quelque chose ou quelqu’un, et revient à remettre nos opinions en question. Par ailleurs, une opinion est un avis au jugement personnel que l’on s’est forgé sur une question ou un sujet. Le verbe nier est le fait de ne pas admettre la réalité de quelque chose dont l’existence ne peut pas être mise en doute et donc que celle-ci est prouvé. Donc, lorsque nous pensons, nous pouvons nier un fait, un objet ou une personne de réel pour mieux développer ou orienter notre opinion selon notre conscience. Ainsi nous devrons savoir si penser en revient à nier ses opinions ?
L’enjeu de la question sera de savoir si nos opinions ont-elles un rôle à jouer dans nos pensées et nos jugements ?
Nous tenterons alors pour répondre au problème posé d’étudier dans un premier temps que penser en niant ses opinions permet d’être libre et correcte dans son jugement. Puis dans un second temps, nous verrons qu’utiliser ses opinions dans la pensée permet de se forger sa propre vérité et son propre jugement. Enfin, nous verrons que le doute et la pensée sont complémentaires et permettent de déduire une vérité certaine.
PREMIERE PARTIE : Penser en niant ses opinions permet d’être libre et correct dans son jugement
On définit la penser par la capacité à juger c’est-à-dire prendre un parti lors d’un litige ou sur un sujet divers. Aussi, penser c’est aussi savoir se remettre en question soi-même dans le but de progresser, d’évoluer, de se développer et donc parfois de nier ses propres opinions.
Pour illustrer ces propos, nous pouvons prendre l’exemple de « l’allégorie de la caverne » de Platon, le mot « allégorie » est utilisé dans ce texte puisqu’elle représente l’idée que pour les prisonniers de la caverne qu’il n’existe pas d’autres mondes que celui-ci. Dans « l’allégorie de la caverne », les prisonniers sont enfermés dans la caverne depuis leur enfance, ils sont inconscients et pensent que la caverne est la vraie vie, le réel. C’est une certitude pour eux. Cependant, lorsqu’ils sont libres d’aller à l’extérieur vers le monde réel, les prisonniers prennent conscience qu’ils ont été trompés, que le monde dans lequel ils vivaient n’est pas le réel et que leurs certitudes étaient fausses. Les prisonniers remettent en question tout ce qu’ils avaient acquis depuis leur enfance dans la caverne.
Dans cet exemple, Platon veut montrer que les prisonniers ont dû nier leurs opinions, leurs certitudes et leurs acquis pour s’habituer et vivre dans le monde réel qu’ils venaient de découvrir. Et donc, pour penser et juger de ce nouvel environnement que les prisonniers ont découvert ils ont dû nier et mettre de côte leurs opinions et leurs certitudes que la caverne était le monde réel. On peut donc en déduire que lorsque nous pensons, nous devons nier nos opinions et nos acquis. Ainsi, nier ses opinions est un avantage pour avoir un pensé plus juste.
DEUXIEME PARTIE : Utiliser ses opinions dans la pensée permet de se forger sa propre vérité et son propre jugement
Nous venons de voir dans une première partie que penser c’est savoir remettre en question toutes nos certitudes. Cependant, se fier à quelque chose ou à nos opinions, nous aide aussi à atteindre une vérité. Nous pouvons clairement faire une opposition entre le relativisme et le scepticisme. En effet, le relativisme à pour but le refus d’une vérité universelle ou générale mais défend l’idée que chacune et chacun d’entre nous possède sa propre vérité par sa propre pensée. Et donc, se fier à ses opinions permet de se forger sa propre vérité.
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