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Nana d’Emile Zola

Commentaire de texte : Nana d’Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 452 Mots (6 Pages)  •  1 059 Vues

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Dans cette lecture…,

Pour débuter nous allons étudier un extrait du roman Nana d’Emile Zola. Auteur majeur du XIXème siècle, Zola est un des représentants les plus célèbres du mouvement naturaliste et réaliste. Il est également l’auteur…., et notamment connu pour son engagement politiquement social comme en témoignage son J’accuse. L’extrait du roman Nana que nous allons étudier se déroule à la vieille de la déclaration de guerre a la Prusse, soit en …., et c’est donc la fin du second empire. Le personnage principal de Nana vient de succomber à la syphilis. Nous allons donc nous demander en quoi le dernier portrait de Nana constitue un dépasse la dimension naturaliste. Pour répondre à cette question, nous allons d’abord/dans un premier temps étudier le portrait naturaliste fait par l’auteur, et dans un second temps voir comment Zola dépasse cette dimension du naturaliste.

D’abord l’extrait du texte se place dans un contexte spatio-temporel réaliste. L’incipit nous situe dans un cadre temporel réaliste des années 1870 le jour même de la déclaration de guerre à la Prusse. C’est ce que manifeste l’intervention directe qui clôt l’extrait : « A Berlin ! À Berlin ! À Berlin ! » provenant de l’extérieur qui symboliquement « gonfla le rideau ». Cette voix venue de la rue permet à Zola de relier son récit a un événement historique et de donner corps au discours politique et sociale. De cette manière la réalité entre dans la fiction. La référence au boulevard permet également à Zola de donner un ancrage spatial réaliste. En effet, la création des boulevards, conçu par Haussman préfet de paris sous napoléon III vient de modifier le paysage urbanistique parisien et constitue une véritable révolution. Le personnage de nana figure typique de l’époque s’inscrit parfaitement de ce cadre historique.

Ensuite, les personnages féminins, présents autour du cadavre, présentent un caractère réaliste. Elles sont identifiable socialement : il s’agit de cinq courtisantes, représentative de leur époque. En effet, il n’est pas de personnage important, sous le second Empire qui n’entretienne une courtisane. Elles sont désignée ici par leur surnom, qui est aussi souvent pseudonyme : Gaga, Lucy, Caroline, Blanche et Rose Mignon. L’utilisation du discours direct permet à Zola de « faire entendre » de façon immédiate les personnages par le lecteur et d’imiter les tournures familière de leur milieu : « Filons, filons mes petites chattes ». Enfin, les réactions successive de ces femmes, qui passent brusquement d’une « longue insouciance » a la « panique » en apercevant le corps de leur amie en train de se décomposer, contribuent elles aussi à ce portrait réaliste. Les mots « panique » et « insouciance » utilises en contraste dans la même phrase traduisent bien le mouvement affolé de femmes qui prennent soudain conscience de la situation.

Enfin, Zola fait une évocation presque médicale du corps de Nana. Celui-ci est décrit de manière exhaustive avec beaucoup de précisions et de détails par le narrateur, seul à observer la morte. Le narrateur est donc comparable à un médecin qui scrute son patient à la lueur de la bougie, métaphore du savoir. La morte est désormais le seul objet de son regard. Dans un premier temps, Zola fait une description générale du visage avec de nombreuses images qui le font ressembler à un champ de bataille. « Charnier », « tas d’humeur et de sang », « pelletée de chair corrompue », « flétries », « affaissées », « moisissure de la terre », « bouillie informe », donnent une vision horrifique du visage dans son ensemble, où les traits ne sont plus reconnaissables. Cependant, le narrateur s’attache ensuite à détailler point par point le visage en usant de termes techniques voire médiaux. Les termes «pustule », Purulence », « suppurait », « trou noir et gâté »,« croûte rougeâtre » rattachées aux yeux, nez et bouche, donnent une vision précise de l’évolution du corps mort. En effet, le visage n’est plus considéré comme celui d’un humain mais comme celui de la maladie qui représente à ce moment précis un objet d’étude.

Après avoir étudié le portrait naturaliste fait par Zola, nous allons maintenant nous attacher à déterminer comment l’auteur dresse un portrait qui dépasse cette dimension.

Pour commencer, nous pouvons observer

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