Méthodologie de la dissertation.

Méthodologie de la dissertation

-Chapeau (annonce les deux sous-parties) au début de la première et deuxième partie

-transition entre la fin de la première partie et début de la deuxième

-objectif : accompagner le lecteur par rapport à tout ce que l’on fait

-conclusion : en règle générale pas de conclusion, déconseillée

La dissertation juridique a pour objectif d’apporter des réponses à une problématique juridique, selon un développement construit et ordonné, elle permet également d’exposer ses connaissances sur un sujet donné, mais il faut bien comprendre que ce n’est pas l’objectif premier de la dissertation. C’est un exercice qui nécessite de la rigueur et qui appel aux respects de prescriptions formelles.

L’introduction :

Elle doit absolument être structurée.

-Phrase d’accroche, qui doit être la plus pertinente, la plus en rapport avec le sujet possible

-Délimiter et définir le sujet à traiter

-Démonstration de l’intérêt du sujet : en général, on parle de repères spatiaux temporels, essayer d’inscrire le sujet dans le temps et dans l’espace, comment le sujet a évolué dans le temps, pourquoi on le pose maintenant…

-Problématique : théoriquement, c’est une question. Attention : la problématique n’est pas le sujet repris tel quel, il ne faut pas la reformuler non plus. Pourquoi le sujet est posé ? Quel est l’intérêt juridique ?

Comment la définir : on l’établit à partir des informations réunies, nos connaissances. On nous demande d’identifier les questions juridiques cachées derrière le sujet.

-Annonce de plan : elle doit être très explicite, annoncer le grand I) et II). (Après la phrase d’annonce de chaque partie, rajouter (I) et (II)).

-Les chapeaux introductifs sont obligatoires.

Le plan :

Faire un plan apparent en deux parties et sous-parties (canon juridique).

Le grand B) du grand II) peut faire office de conclusion et d’ouverture.

La conclusion est déconseillée.

Pour les titres des parties, il ne faut pas mettre de verbes et de phrases conjuguées, pas de guillemet et pas de forme interrogative. Plus les titres sont courts, concis et précis, mieux c’est.

On essaye de maintenir le parallélisme des formes (à peu près la même longueur pour chaque partie et sous partie. Dans chaque sous parties A) et B), essayer de faire 2 idées 1) et 2).

Il faut donner des exemples historiques et juridiques par rapport à l’argument avancé.

Le développement :

Faire des phrases les plus courtes possibles, elles doivent être claires et relater le plus possible les idées que l’on souhaite exprimer.

Il faut bien comprendre le sujet, identifier ce qui est demandé et déterminer les limites du sujets (risques de hors sujet). Il faut dégager les éléments pertinents, c’est l’étape de rassemblement des connaissances.

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