L’utilitarisme

L’utilitarisme :

N’avez-vous jamais eu la sensation de ne pas faire le bon choix et de ne pas savoir lesquels de ses choix est le meilleur, de se sentir dans un dilemme ou dans tous les cas nous sommes perdants. C’est le cas dans le dilemme du tramway. Ce dilemme nous met face à deux actions possibles, mais avec un résultat tragique dans les deux cas. Tu as le choix de laisser le train continuer et d’écraser cinq inconnues ou d’activer une manivelle et tuer 1 personne, mais celle-ci est ton meilleur ami, il n’y a aucune autre issue. Plusieurs éléments deviennent problématiques, car est-ce préférable de tuer une seule personne et faire profiter le plus grand nombre en sauvant les cinq personnes? Peut-on réellement tuer un être qui nous est cher et vivre avec cette culpabilité en prenant en compte que nous n’avons aucune idée de qui sont ses cinq personnes. Et s’il était très violeurs ou des tueurs, serions-nous en paix avec notre choix d’avoir tué notre meilleur ami? Quel sont les enjeux généraux entre une vie et cinq? Il y a alors pleins de choses à prendre en considération pour faire le meilleur choix.  

Tout d’abord, le principal principe de la philosophie de l’utilitarisme suggère l’aspect du plus grand nombre. En effet, l’utilitarisme affirme que le bonheur collectif constitue la valeur morale suprême et que les conséquences qui en découlent nous indique si elle est morale ou non. Selon Hutcheson, nos jugements par notre sens moral proviennent de la vertu et elle nous plonge dans cette conception: […] la vertu est en raison composée de la quantité de bien et du nombre de ses bénéficiaires. ^[1]» . Donc, si une action est profitable pour le plus grand nombre et qu’elle procure le plus grand bonheur, cette action devient la plus utile, car elle est la plus profitable. Dans le dilemme du tramway, il est plus profitable de tuer une vie comparativement à cinq, car nous ferons profiter un plus grand nombre et cela va occasionner plus de bonheur, car nous n’allons pas mettre cinq cercles sociaux dans le deuil, mais uniquement un.                                                                                  

Par la suite, le principe d’utilitarisme en lien avec le sens moral en rapport avec la valeur morale est intimement lié au conséquentialisme. En effet, l’humanité est ce qui impacte la société et s’appuie sur le jugement moral. Le bonheur des autres, soit par leurs actions ou par ce qu’il nous procure et nous occasionne indirectement ou pas des sentiments, bon ou mauvais. Notre perception et nos sentiments à l’égard d’une action est en soit le sens moral, qui par le fait même fait l’origine de nos jugements moraux.  Hume dit : « […] la considération des conséquences avantageuses qui résultent de cette vertu, sont la seule raison du mérite qu’on y attache.^[2] », il explique que les actions des autres nous impactent et qu’il y a une distinction à faire avec nos réactions et nos jugements, car il y aura toujours une conséquence lorsqu’on interagit avec quelqu’un ou dans une situation.

En revanche, Hume croit aussi qu’il est primordial d’avoir certaines lois et sanctions pour garder une certaine justice à l’interne. Les règles sont par contre partiellement valables, car aucune valeur morale n’y est rattachée. Chaque situation est différente et chaque sanction l’est aussi. On se base sur des principes d’égalité et d’impartialité pour émettre un jugement. Dans certains états au États-Unis ont émis une loi sur la peine de mort, car ils ont déterminé que si une personne tuait son prochain par exemple, il méritait le même châtiment, car c’est utile pour l’intérêt général de la société. La moral derrière cela est démontrée par l’utilité même si au fond il punisse la personne, car l’action de base qui a été commise était immorale, mais il reproduise la même acte en démontrant l’utilité de la valeur. Comme dit Hume « […] l’utilité publique est la véritable règle de la justice […]^[3]», car elle est profitable au plus grand nombre, dans ce cas-ci nous pourrions parler d’un tueur en série. Le fait de l’exécuter va sauver des vies, alors c’est plus profitable de l’abattre que de le laisser en liberté.  

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