“La Vénus D’Ille“ de Prosper Mérimée
Dissertation : “La Vénus D’Ille“ de Prosper Mérimée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clemins • 1 Octobre 2016 • Dissertation • 2 071 Mots (9 Pages) • 2 210 Vues
“La Vénus D’Ille“ de Prosper Mérimée
Prosper Mérimée est un écrivain très célèbre et, est né le 23 septembre 1803 à Paris dans une famille d'artistes bourgeois. Son père, Léonor Mérimée est professeur de dessin à l'école polytechnique, et sera nommé en 1807 secrétaire de l'école des Beaux-Arts. Sa mère, Anne Moreau est portraitiste, et enseigne elle aussi le dessin. En 1811, il fait des études secondaires au lycée Napoléon puis, fait des études de droit. Il obtient sa licence en 1823. En 1826, il séjourne à Londres. Il fait son premier voyage en Espagne en 1830, rencontre Cipriano Gusman Palafox et Portocarrero, le futur comte de Montijo. En 1831/1833, il occupe différentes fonctions administratives aux ministères de la Marine et du Commerce, où il est chargé des Beaux-Arts comme chef de cabinet auprès du comte d'Argout. Prosper Mérimée est nommé chevalier de la légion d’honneur en 1831. Prosper, étant chargé de la surveillance de la mise en œuvre des mesures prises pour lutter contre l'épidémie de choléra, il est donc nommé maître des requêtes au Conseil d'État en 1832. En 1834, il est nommé inspecteur général des Monuments historiques en remplacement de L. Vitet. Aussi, il voyage dans le Midi de la France. En 1835, il devient membre de la Société des antiquaires de l'Ouest. Il voyage en Alsace et en Allemagne et son père décède en 1836. En 1837, Mérimée voyage en Auvergne et est le secrétaire de la Commission des Monuments historiques jusqu'en 1839. Il fait une tournée d'inspection dans l'Ouest et le Sud-Ouest en 1838. En 1839, Mérimée voyage en Corse et en Italie, il devient vice-président de la Commission des Monuments historiques, fonction qu'il conservera jusqu'à sa mort. En 1841, il fait sa tournée d'inspection en Normandie, en Bretagne, et dans la Creuse où il signale les tapisseries dites de la Dame à la Licorne. Il voyage en Grèce et en Asie mineure. Prosper fait une tournée dans le Midi de la France en 1842. En 1844 il est élu à l'Académie française. Il a fait une tournée d'inspection dans le Sud-Ouest, Berry, Charente, Touraine, à nouveau avec Viollet-le-Duc. Mérimée fait un discours de réception à l'Académie française 6 février 1845, il fait une tournée d'inspection en Dordogne, Languedoc et Provence. Il refait un voyage en Espagne et demande un crédit extraordinaire pour la restauration des monuments. Prosper Mérimée fait une tournée d'inspection à Laon, Lyon et en Provence et il revient en Allemagne en 1846. En 1848, le gouvernement provisoire charge Mérimée et Léon de Laborde de veiller sur les objets d'art des Tuileries, il fait également une tournée en Alsace. En 1849, il fait une tournée d'inspection en Touraine, Poitou, Charente et Périgord, il fait aussi la traduction de “La Dame de Pique“ de Pouchkine. Il voyage en Angleterre, fait une tournée d'inspection en Auvergne, Provence et Languedoc, il découverte la peinture murale des Arts Libéraux du Puy en 1850. Il séjourne à Londres pour visiter l'Exposition universelle de l'industrie, il voyage en Belgique et aux Pays-Bas et il est nommé membre de la Commission chargée de l'inventaire de Charles V et de Charles VI. Il est promu officier de la Légion d'Honneur, et nommé membre de la Commission du musée des souverains. En 1852, il fait une tournée dans le Midi, et sa mère meurt. Il est condamné au sujet de l'affaire Libri à quinze jours de prison et mille francs d'amende et il est écroué le 4 juillet à la Conciergerie en 1852. En 1853, il est élu membre de la “Society of Antiquaries“ de Londres et est membre du jury national d'architecture. Il fait un discours à la Société des antiquaires de Normandie et voyage en Suisse, Allemagne, Bohême et Autriche en 1854. En 1855, il est membre du jury de l'Exposition universelle pour la section d'architecture. En 1856/1858, il voyage en Angleterre, Ecosse, Suisse, Tyrol, Bavière, Italie et à partir de 1857 jusqu'à sa mort, il séjourne à Cannes, pour remédier à ses difficultés respiratoires. En 1859, il voyage encore une fois en Espagne. Il est promu commandeur de la Légion d'Honneur et l'architecte Émile Boeswillwald (1815-1896) le remplace comme inspecteur général des Monuments historiques en 1860. En 1861, il fait un discours au Sénat sur les "Encouragements à donner aux Beaux-Arts", étant un membre de la commission, il prépare le sénatus-consulte (texte formulant l’avis du sénat romain et laissant aux magistrats le soin d’en assurer l’application) sur les moyens d'enrayer la crise monétaire. Il voyage en Angleterre, il fait des études et des traductions d'auteurs russes en 1861/1869. Mérimée est promu grand officier de la Légion d'honneur. C’est en 1868 qu’il participe pour la dernière fois à la Commission des Monuments historiques. La mort de Mérimée est annoncée par erreur dans Le Figaro le 10 mars 1869. Le 23 septembre 1870, Mérimée est mort à Cannes. Suite à un incendie le 23 mai 1871 dans la propriété de son cousin Léonor Fresnel, ses livres et ses papiers sont détruits.
Source : merimee.culture
Voici quelques une de ces œuvres :
“Carmen“ (1845)/“La vénus d’Ille“ (1837)/“Colomba“ (1844)/“Chronique du règne de Charles IX“ (1829)/“Théâtre de Clara Gazul“ (1826)/“La double méprise“ (1833)/“Mélanges historiques et littéraires“ (1855)/“Épisode de l’histoire de Russie : les faux Démétrius“ (1853)/“Notes d’un voyage dans l’Ouest de la France“ (1836)/“Histoire de Don Pèdre 1er, roi de Castille“ (1848)/“Mosaïque“ (1833).
Source : merimee.culture
L’histoire de «la Vénus d’Ille» se déroule dans une petite ville du Roussillon se nommant Ille. Cette nouvelle fantastique débute par la rencontre entre le narrateur et Mr de Peyrehorade. Ce Mr de Peyrehorade, étant antiquaire demand à Jean Coll et a un guide catalan (celui du narrateur) de déraciner un vieil olivier qui est gelé depuis l’année précédente. Jean Coll tape dans la terre à coup de pioche jusqu’à qu’il entend un bruit de cloche. Ce n’est pas une cloche mais une main noire. Les deux hommes pensent que c’était un mort donc le guide appelle l’antiquaire et celui-ci vient aussitôt. Il se trouve que ce n’était pas un mort mais un antique. Mr de Peyrehorade trouve une vénus, celle-ci tombe sur la jambe de Jean et la casse. Quinze jours après cet évènement, le narrateur arrive chez l’antiquaire et le soir même, des enfants insultent la vénus et lui lancent une pierre mais la statue la renvoie. Le lendemain, Mr de Peyrehorade la montre au narrateur et celui-ci la trouve resplendissante mais la statue a un air de haine et de cruauté. Alphonse de Peyrehorade doit se marier avec une personne encore plus fortunée que lui (avec Mlle de Puygarrig). Le matin du vendredi (date du mariage), Alphonse fait un tournoi de jeu de paume et gêné par sa bague de diamant, décide de la mettre au doigt de la vénus afin de ne pas la perdre. Après ceci, il gagne le tournoi. Il oublie la bague au doigt de la statue et donc donne un simple anneau à sa fiancée. Retourné chez eux, Alphonse tente de reprendre sa bague mais la statue lui en empêche en serrant son doigt. Désormais, ils sont liés, il est marié avec elle. Le narrateur ne le croit pas car il a beaucoup bu ce soir-là et en pleine nuit, il entend des pas lourds sur le plancher : c’est la vénus qui est venue tuer son mari Alphonse. Mlle de Puygarrig est jugée de folle après avoir expliqué les évènements. Mme Peyrehorade décide après la mort de son mari de faire fondre la statue et la transforme en cloche pour l’église. Depuis que cette cloche est à Ille, les vignes ont gelé comme l’olivier.
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