Quel avenir pour Windows Phone 7 & RIM BBX ?
Fiche : Quel avenir pour Windows Phone 7 & RIM BBX ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Avril 2013 • Fiche • 5 281 Mots (22 Pages) • 995 Vues
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Smartphones : quel avenir pour Windows Phone 7 & RIM BBX ?
Sommaire : Pendant le Week End de Pâques, l'opérateur AT&T, aux USA a lancé deux smartphones sous Windows Phone 7, dont le Lumia 900 de Nokia. Quelles sont les chances réelles de succès de ces nouveaux modèles sur un marché maintenant dominé par iOS d'Apple et Android de Google ? C'est à cette question que répond ce billet.
Par Louis Naugès pour Entreprise 2.0 | Mercredi 11 Avril 2012
Le 8 avril 2012, AT&T, l’un des deux grands opérateurs mobiles aux USA, a commencé la commercialisation de deux nouveaux téléphones fonctionnant sous Windows Phone 7 (WP7), le Nokia Lumia 900 et le HTC Titan II.
Nokia était totalement absent du marché américain et tout le monde s’accorde pour dire que le lancement de ce smartphone est la dernière chance pour Nokia de se faire une place, même petite, sur ce marché.
8 avril : c’était le dimanche de Pâques ! Le moins que l’on puisse dire et que c’est une date surprenante pour un lancement ! Comme le faisait remarquer le New York Times, il était «très difficile» d’acheter un Lumia 900 ce jour-là :
Sur les 39 points de ventes AT&T aux environs de Times Squares à New York, où avait lieu un concert pour le lancement du Lumia 900 :
- 37 étaient fermées et certaines diffusaient un message sur leur répondeur vantant les mérites de ... l’iPhone 4S.
- Les deux qui étaient ouvertes n’avaient pas le Lumia 900 en stock !
Un bien étrange lancement....
C’est aussi un test majeur pour WP7 qui n’avait que 1,4 % de part de marché aux États-Unis à la fin de l’année 2011, comme le montre cette étude Nielsen.
Il y a deux questions à se poser aujourd’hui, sur le marché des smartphones : - est-ce que WP7 peut réussir et venir concurrencer les deux leaders actuels, iOS et Android ?
- Quel peut être l’avenir des nouveaux smartphones sous le nouvel OS BNX de RIM - BlackBerry, prévus à la fin de l’année 2012 ?
Vous aurez la réponse à ces deux questions en lisant ce billet...
Rappel : le modèle de l’innovation de Christensen
Je suis un grand fan de Clayton Christensen, dont les ouvrages ont profondément modifié notre compréhension des raisons du succès ou de l’échec des innovations. L’un de mes premiers billets sur ce blog, en 2006, présentait en détail sa démarche.
Je propose en quelques lignes, de résumer la démarche de Christensen, qui, 10 ans après, reste totalement d’actualité et me servira à analyser les probabilités de succès de WM7 et RIM BNX.
(Les personnes familières avec les idées de Christensen peuvent sauter au paragraphe suivant.)
- Les innovations continues (en noir) : évolution normale de toute technologie dont les performances s’améliorent avec le temps : vitesse d’un processeur, capacité d’un disque dur...
- Besoins et attentes des utilisateurs (en bleu) : augmentent aussi, mais moins vite que les performances des outils.
- Point B = performances des outils inférieures aux attentes : toute amélioration de la technologie est attendue par le marché et immédiatement acceptée.
- Point A = performances des outils supérieures aux besoins : beaucoup d’efforts sont nécessaires pour essayer de convaincre le marché que les nouvelles versions d’un produit sont «indispensables».
- Première idée majeure de Christensen : il est impossible de battre un produit en B, leader de son marché, par un produit qui propose des services équivalents.
- Deuxième idée majeure de Christensen : pour battre un produit B, il faut créer une innovation de rupture (en rouge).
- Un produit de rupture peut commencer en C, très en dessous des attentes des utilisateurs, car ils acceptent un produit différent, innovateur, même si ses fonctionnalités sont insuffisantes.
- Rapidement, un produit C se rapproche de la demande, et atteint le point D, où il répond bien aux attentes de la majorité. A ce moment, les produits de type B perdent la guerre face à D.
Avant d’appliquer ce schéma au monde des téléphones mobiles, je vous propose de regarder ce qui c’est passé avec les PC classiques.
Une bonne illustration du modèle Christensen : PC Windows + Office
Au début des années 2000, avec l’arrivée de Windows XP et Office 2003, les besoins de base des utilisateurs normaux d’un PC étaient raisonnablement bien couverts, et toutes les versions suivantes, Windows 7 ou Office 2007, deviennent des produits A au sens de Christensen.
A partir de ce moment, toutes les tentatives pour remplacer Windows et Office sur le poste de travail étaient vouées à l’échec, que ce soit Linux ou OpenOffice ; j’ai écrit un autre billet sur la bataille perdue par Linux sur le poste de travail traditionnel.
Pour
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