L'assèchement de la mer d'aval
Fiche : L'assèchement de la mer d'aval. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar titeuh • 25 Janvier 2019 • Fiche • 1 496 Mots (6 Pages) • 602 Vues
En Ouzbékistan, les plus importantes et grandes étendues d’eau sont le lac Sarykamych au nord-ouest, le lac Aïdarkoul à l’est et, surtout, la mer Aral complètement au nord. Il n’y a pas si longtemps, vers 1960, cette mer « s’étendait sur 67 300 km2, soit l’équivalent de deux fois la Belgique ». « Au début du XXIe siècle, son niveau n’est plus que de 36 mètres, et son volume a diminué de 75% par rapport à celui de 1960 »; une partie complète du bassin est à sec. Ce travail fera état des causes environnementales et humaines, des conséquences (autant sur l’économie ainsi que sur la santé de la population) et des solutions déjà appliquées au problème de l’assèchement de la mer d’Aral ou qui devrait l’être.
Causes
1.1 Causes humaines
Pendant la période communiste, l’URSS a organisé une « grande opération d’aménagement » pour aménager et exploiter les steppes considérables qui s’étendaient au Kazakhstan et en Ouzbékistan. Par conséquent, c’est dans la même période qu’il y a un accroissement des terres qu’on doit irriguer, aussi dû « à l’essor de la culture du coton ». La culture du coton qui demande une grande quantité d’eau devient l’activité économique la plus importante du pays, alors que toute l’irrigation se faisait à partir des eaux des fleuves Amou-Daria et Syr-Daria qui se jettent dans la mer d’Aral.
1.2 Causes environnementales
Le climat caractérisant l’emplacement géographique de la mer n’est pas avantageux pour son renouvellement naturel. En effet, il est de type continental désertique et est « marqué par une forte amplitude thermique, des hivers froids, des étés chauds et de rares précipitations (en moyenne 100 millimètres par années) ». Ainsi, même l’eau qui s’évapore de façon naturelle n’est pas entièrement renouvelée par les précipitations minimes ce qui influence négativement à la longue le niveau de la mer.
Conséquences
2.1 Économie
La diminution de l’économie a eu des répercussions sur deux marchés économiques importants tels que la pêche et l’agriculture.
2.1.1 La pêche
L’Ouzbékistan avait un grand rôle sur l’échelle de l’URSS, car en 1964, « elle fournissait 10% du caviar soviétique, alors, que la mer avait une vingtaine d’espèces de poissons et que la pêche industrielle faisait vivre une bonne partie de la population ». Avec le rétrécissement de la mer d’Aral, le taux de sel y a augmenté, causant la disparition d’un grand nombre d’espèces de poissons. Il reste environ « 4000 tonnes de poissons à pêcher chaque année contrairement à plusieurs centaines de milliers dans les années 1950 ». Les traditionnelles communautés de pêcheurs qui s’élevaient à plus de 57 000 personnes ont perdu leur source de revenus. De même, « le port de pêche comptant 40 000 habitants à Mouniak, au Karakalpakstan, se retrouve aujourd’hui au milieu des terres et a perdu les trois quarts de sa population ».
2.1.2 L’agriculture
Le climat qui est devenu plus continental résulte en une période végétative (période de l’année comprise entre l’apparition des feuilles au printemps et le jaunissement automnal) plus courte. De plus, « la salinité des sols et la poussière ont contribué à réduire la faune sauvage » tout comme l’élevage. Les terrains où on alimente le bétail « ont diminué de 80 % et la production de fourrage de moitié ». « Le déficit en eau et la salinisation des sols ont conduit à une très forte diminution des surfaces ensemencées et des rendements ». « Ainsi au Karakalpakstan, celui du maïs fourrager est quatre fois moins important qu’il y a vingt ans et près de huit fois moins dans la région de Mouniak ». « Aujourd’hui, les kolkhozes sont à l’abandon, 80 % de la population active est au chômage et vit des maigres subsides du gouvernement ».
2.2 La santé
L’autre aspect qui est touché par l’assèchement est la santé. « L’emploi excessif de pesticides et d’engrais a pollué les eaux de surface et souterraines ». Le lit de la mer Aral est complètement découvert où il y a maintenant des étendues de sables qui sont propices à d’importantes tempêtes de sable remplies de pesticides. Comme celle qui a frappé cinq millions de personnes dans la république autonome du Karakalpakstan, en Ouzbékistan. De plus, le taux de sel et de minéraux contenus aujourd’hui dans le lac qui ont dramatiquement augmenté, rendent l’eau impropre à la consommation. « L’eau potable contient quatre fois plus de sel que la limite recommandée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) ». Par conséquent, « des maladies rénales, des diarrhées et autres affections graves comme le cancer
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