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Germinal description du Voreux

Commentaire de texte : Germinal description du Voreux. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  977 Mots (4 Pages)  •  2 143 Vues

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Ce texte est un extrait de Germinal, le plus célèbre roman d’Emile Zola, un écrivain et journaliste du XIXe siècle, principalement connu pour Les Rougon-Macquart, une série de livre dont Germinal fait partit. Ce roman appartient au courant littéraire du naturalisme. Le naturalisme est mouvement littéraire (1860-1890) qui est le prolongement de réalisme et qui cherche à peindre la réalité en s’appuyant sur un travail de documentation et qui s’intéresse aux sciences humaines et sociales. Emile Zola est le chef de file du naturalisme. Dans ce livre publié en 1885, il raconte l’histoire d’Etienne Lantier, au travers duquel il dénonce les conditions de travail des ouvriers dans la mine. Dans l’extrait que nous allons étudier, Etienne Lantier découvre le <<Voreux>> le plus grand puis de la mine où il vient de se faire embaucher, il observe la descente des ouvriers dans le puits. Zola se limite-t-il à une description neutre et objective ? Quelles dimensions donne-t-il au Voreux ? Dans un premier temps nous verrons que c’est une description réaliste puis dans un second temps nous verrons qu’elle décrit encore mieux les réalités de la mine grâce à sa dimension symbolique.

Pour commencer, Zola utilise des termes techniques dans sa description « baraque » (l.4), « la cage de fer » (l.5), « verrous » (l.6), « berlines » (l.7), « moulineurs » (l. 7). De plus il ajoute des petits détails pour renforcer cette illusion de réel : l’auteur précise par exemple le nombre de mettre exact des différents accrochages « cinq cent cinquante-quatre mètres » (l.20), « le premier à trois cent vingt » (l.22). Il précise également que les mineurs arrivent « pieds nus, la lampe à la main » (l.4), « on tirait quatre fois la corde du signal en bas » (l.11-12). Ces détails permettent au lecteur de visualiser plus facilement la scène. Ensuite, Zola décrit un cadre réaliste, en effet il nous explique le fonctionnement de la mine. On apprend que les mineurs descendent dans des cages de fer, se changent des une baraque, ils remplissent des berlines. L’auteur cite plusieurs métiers de la mine comme « moulineur » qui sortent les berlines pleines et les remplaces par d’autres vides. Il décrit le quotidien dans la mine « Dès quatre heure, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient près de la baraque, pieds nus, la lampe à la main attendant par petits groupes d’être en nombre suffisant,…,la cage plongeait silencieusement, tombait comme une pierre, ne laissant derrière elle que la fuite vibrante du câble. » (l.3 à 16). Cependant la description de Zola n’est pas objective, il critique les conditions de travail des ouvriers en mettant en avant la misère « Dès quatre heures » (l.3), « pieds nus », « baraques » (l.4). Les mineurs sont décrit comme des prisonniers « la cage »(l.5), « les verrous » (l.6) et sont animalisés « viande » (l.12), « beuglement » (l.11), « chair humaine » (l.13), regroupés par « petit groupes d’êtres » comme du bétail. La voix qui sort du portevoix leur crie des ordres et ils obéissent et on « sonne a la viande » lorsqu’on remonte des ouvriers dans des cages comme des bêtes. Zola montre ainsi que la misère renvoie l’être humain à son animalité et à ses instincts. Grâce à ses recherches de documentation Zola a donc pu faire une description réaliste de la mine tout en la critiquant.

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