Fiche de lecture : 6.1 Clélie Avit « Je suis là »
Fiche de lecture : Fiche de lecture : 6.1 Clélie Avit « Je suis là ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mxomxo • 3 Décembre 2022 • Fiche de lecture • 1 766 Mots (8 Pages) • 303 Vues
Fiche de lecture : 6.1 Clélie Avit « Je suis là »
Sommaire :
1 : Introduction 1
2 : Synthèse 1
3 : Les commentaires personnels de l’ouvrage en lien avec la profession infirmière 2
4 : la conclusion 2
Bibliographie 3
Morgane Cochet Promotion 2022/2025
1 : l’introduction
Clélie Avit naît à Saint-Étienne, passe son enfance à Pont Salomon, une petite commune de Haute Loire et fait ses études à Monistrol sur Loire, puis à Roanne. Française, elle obtient un Bac Scientifique avec mention Bien à l'âge de 16 ans en 2003. De 2003 à 2008 elle étudie la science physique à l'université de Lyon. En 2008 elle obtient son Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré, puis est mutée dans la région de Nice où elle enseigne dans plusieurs lycées dès l'âge de 22 ans. Le 12 février 2015, elle remporte le Prix Nouveau Talent avec « Je suis là ». En juillet 2015, Clélie Avit prend une année sabbatique pour devenir professeure de danse à Divonne les Bains. Elle est passionnée de Fantasy et le montre à partir de novembre 2015 avec le premier volume de la saga « Les Messagers du Vent ». Histoire qu'elle avait imaginée avant d'écrire « Je suis là ». En 2019 elle sort un nouveau livre abordant le thème de l'autisme, « L'expérience de la pluie ». « Je suis là » est un livre paru le 17 mai 2015, édité par les éditions Jean-Claude Lattès, ce livre contient 250 pages. Son numéro d’édition est le 978-2-253-09863-8.
Le livre est découpé en quatre parties, la première étant Elsa se trouvant dans le coma, et le frère de Thibault hospitalisé dans le même hôpital que la jeune femme suite à son accident. Il y a ensuite un élément perturbateur qui intervient : Thibault entrant dans la chambre d’Elsa. Visites sur visites le jeune homme et la jeune femme vont commencer à se lier, nous suivons donc leur relation. La quatrième partie sera centrée sur la décision de ses parents de débrancher la jeune femme.
2 : Synthèse
Dès la première page l’écrivaine installe une proximité entre le lecteur et Elsa. Nous nous trouvons tout de suite dans la tête de la jeune femme ; ayant accès à toutes ses pensées « j’ai froid. J’ai faim. J’ai peur. Du moins, je crois » (page 1). Elsa est alors piégée dans son propre corps, dans un coma « je suis en location dans mon propre corps » (page10). Elle a une idée du temps depuis lequel elle est allongée dans ce lit d’hôpital grâce aux fréquences des visites et des soins, en effet malgré le fait qu’Elsa ne puisse bouger, elle entend très bien. Elle entend notamment un jeune homme rentrer dans sa chambre, Thibault. L’écrivaine nous fait passer a merveille de chapitre en chapitre et de têtes en têtes, nous passons du point de vue d’Elsa au point de vue de Thibault. Nous sommes donc en capacité de comprendre leurs similitudes, les deux ayant vécu des évènements récents durs, se lient d’une relation assez spéciale qui va nous toucher jusqu’à la fin. Le jeune homme se sentant seul et ayant besoin de se confier, va se retrouver à de nombreuses reprises dans la chambre de la jeune femme pour se vider la tête et se reposer ; créant ainsi un « cocon » entre Elsa et lui. La jeune femme lassée d’entendre toujours les mêmes choses, les histoires de garçon de sa sœur, toujours les mêmes musiques sur le chariot de la femme de ménage, va apprécier cette intimité que Thibault à installé. Peu à peu les deux personnages développent des sentiments l’un pour l’autre malgré la barrière qui les sépare. Au fil des visites Elsa va trouver une motivation pour se réveiller, cet amour qu’elle ressent pour le jeune homme va être une motivation telle qu’elle va peu à peu retrouver des sensations. « Je n’ai qu’a penser, puisque, a l’heure actuelle, je ne suis apte qu’à ça. Penser que je suis en train de tourner la tête. Penser que je suis en train d’ouvrir les paupières et de remettre mes pupilles en fonctionnement. M’imaginer dur comme fer que j’en suis capable … Je crève d’envie de voir Thibault. » (page 99). « je veux tourner la tête et ouvrir les yeux. Chaleur et contact. Dans le bras. Simultanément le bip à ma gauche fait quatre coups rapides puis se stabilise à nouveau » (page 171). L’amour qu’elle ressent va lui donner une motivation telle qu’il lui a redonné envie de se battre. Elle va à nouveau être capable de sentir les contacts contre sa peau. Lorsque les médecins font part à ses parents du fait qu’ils pensent qu’Elsa est condamnée, et qu’il faudrait la débrancher, Elsa est abattue mais ne se décourage pas. Une amie d’Elsa appelle Thibault pour le mettre au courant, Thibault arrive alors au plus vite dans la chambre d’Elsa au moment ou sa famille, ses amis, et les médecins la débranchent. C’est à ce moment que notre souffle se coupe, tout s’accélère, nous attendons impatiemment de connaître la suite, comment réagira la famille d’Elsa face à Thibault, amoureux de la jeune femme qui refuse de la débrancher ? Il est persuadé qu’elle entend et qu’elle peut se réveiller tandis que les médecins et sa famille ont perdu tout espoir. Le calme va finalement refaire surface dans la petite chambre d’hôpital lorsque Thibault, va regarder Elsa, et qu’il plongera ses yeux dans les yeux bleus de la jeune femme, réveillée. [pic 1]
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