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Exercice de philosophie

Étude de cas : Exercice de philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2021  •  Étude de cas  •  941 Mots (4 Pages)  •  422 Vues

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Mercredi 28 Avril 2021

QUESTIONS :

4) Quels commentaires (critiques) vous inspirent le texte de Jules Verne ?

Dans l’extrait du livre de Jules Vernes « Les enfants du capitaine Grant », il aborde la question d’une ressemblance entre le singe et l’homme. Il précise cependant qu’ils sont dotés d’une agilité largement supérieure à nous : « On se demandait comme il s’élèverait sur cet arbre droit et glissant qu’il ne pouvait embrasser [] En quelques secondes, il disparut dans l'épaisseur du feuillage ».

Cependant on peut souligner qu’il parle seulement des expressions faciales qui pourrait être similaire au notre. Il a oublié d’aborder notre ressemblance cérébrale avec le singe qui pourrait soutenir l’idée que les deux systèmes ont une racine évolutive commune. En effet il semble que les singes communiquent avec un système intégré qui comprend des gestes, des postures corporelles, des expressions faciales et même, quelques sons qu'ils peuvent être amenés à combiner pour transmettre une grande variété de messages. De plus les singes serait doté comme nous de sentiment et de ressentir des émotions comme la tristesse, la mélancolie la tristesse. Par exemple, on a remarqué qu’une femelle gorille étais devenue silencieuses et songeuse en apprenant la mort de la personne qui s’occupait d’elle, pour sombrer ensuite encore davantage dans la mélancolie. Ce même gorille serait capable de rire et de jouer avec les lunettes de son maître et même les mettre sur son nez. Un comportement qui est troublant par cette similitude avec le comportement humain.

Néanmoins à l’époque de Jules Verne, il n’y avait pas eu toutes ses recherches et observations avec des résultats aussi convaincante. Cependant ce dernier était assez avant-gardiste par rapport à son époque, abordant une question que l’on se pose que seulement aujourd’hui.

5) En quoi les textes de Massage et Boule sont-ils de nature à troubler notre certitude d’être nous, humains, « maîtres et possesseurs de la Nature » ?

Le texte de Boule est troublant et permet de se questionner de notre rôle de prédateur et dominant de la chaîne alimentaire. En effet, dans son premier texte on remarque qu’il rapporte sa rencontre avec un gorille à l’affut du gibier habiller de la tête au pied à la façon de l’Homme : « Il était habillé comme vous et moi[…] Son veston de couleur brune semblait sortir de chez le meilleur tailleur parisien et laissait voir une chemise à gros carreaux, comme en portent nos sportifs. La culotte, légèrement bouffante au-dessus des mollets, se prolongeait par une paire de guêtres. ». Il remarqua également le naturel avec lequel il porter l’habit : « Ce naturel m'impressionna tout d'abord. A peine eus-je aperçu l'animal qu'il me parut évident qu'il n'était pas du tout déguisé. »

Par la suite il raconte l’aisance avec lesquels il percevait le moindre bruit autour de lui, se préparant à l’éventualité de tirer : « il relevait son arme, prêt à épauler » et également le plaisir et las satisfaction de son visage lorsqu’il était parvenu à atteindre sa cible : « dans la prunelle de cet animal brillait l'étincelle spirituelle »

De plus le texte de Vincent Message trouble notre certitude d’être « maîtres et possesseurs de la Nature ». En effet, dans son récit il y fait le récit d’un monde où les positions se sont inversées : ce sont les hommes, à présent qui sont traités comme des animaux. Les animaux, dans cet dystopie occupent la position dominante, il exploite l’homme à leur guise et finissent par nous manger comme nous nous efforçons de les manger dans la réalité : «  Il y a, pour résumer, trois catégories d’hommes : ceux qui travaillent pour nous ; ceux qui s’efforcent de nous tenir compagnie ; ceux que nous mangeons ». D’un certaine facon par ce texte l’auteur critique la société actuelle et notre façon paradoxale d’agir avec les animaux : « Naturellement, des esprits critiques, des polémiqueurs []affirment qu’il y a une sorte de schizophrénie à élever certains hommes pour les aimer et partager notre quotidien avec eux, et d’autres hommes pour les tuer et les manger. ». D’autre part, c’est une façon de souligner le manque d’empathie que l’on a envers les animaux, qui nous inflige les mêmes sort que l’on leur a affligés sans scrupule. Dans le troisième extrait présenté par ce même auteur, il pose la question : « comment prend on en compte les intérêts de ceux qu’on ne voit pas, ou qui ne parlent pas, ou auxquels on se refuse par principe à donner la parole ? » et il y pointe du doigt les abattoirs sanglants qui malgré les grands discours, restent barbares et sanglants. Enfin dans le quatrième extrait, il relate la séparation de l’enfant et de sa mère dès qu’il sait marcher, pour être engraisser puis tuer et déguster.

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