Exemple de fiche de lecture sur l'insécurité des femmes de Marylène Libert

Marylène Lieber est professeure en études de genres à l’université de Genève.

Sociologue, elle est spécialiste de la difficulté de prise en compte du genre dans les politiques de sécurité. Plus largement dans l’espace public, et particulièrement sur la violence contre les femmes au sein de cet espace.En effet c’est une thématique sur laquelle elle travaille dessus depuis longtemps, ce que nous allons voir avec l’article « la lutte contre le harcèlement de rue et les (nouveaux) indésirables des espaces publics ». Il expose les causes et les conséquences du harcèlement de rue et enfin les actions menées contre celui-ci en restant sur l’exemple de Paris, tout en regardant l’évolution du harcèlement dans le temps.

C’est un article qui a été rédigé en 2018-2019 et publié en 2021 dans la revue : déviance et société. En 2018 l’année de la rédaction de cet article La lois de transformation de la fonction publiques a été voté afin de renforce les engagements et les obligations des employeurs publics : mise en œuvre d'un plan d'action d'égalité professionnelle, dispositif de signalement des violences sexuelles et sexistes. 

Pour commencer cet article va nous parler du harcèlement de rue. Il commence par les causes de celui-ci, qui peuvent être expliquées par une ignorance des besoins, ou alors un renforcement de vulnérabilité des femmes. Elles sont évaluées par des représentations stéréotypées des violences et de la sécurité dans les rues. Il continue sur les conséquences qui sont : les inégalités des espaces publiques, elle s’explique par un sentiment d’insécurité, des commentaires, interpellations et allusions sexuelles. Puis sur les actions menées pour faire cesser ce harcèlement qui sont par exemple des nouvelle lois pour faire pénaliser ses comportements sexistes ou encore des actions militantes pour créer des zones « sans relou », ou des campagnes de prévention de violence.

Il va alors nous montrer trois visions sur la sécurité des femmes dans les espaces publics. La première nous montre une réelle difficulté a attiré le regard des politiques publics et des médias sur la sécurité des femme: à elles de prendre leurs précaution. La deuxième reconnaît l’inégalité des espaces publics ; en effet certain quartier sont éviter par les femmes à causes de l’image qu’ils renvoient. Certaine manifestations dénonce la société française qui reste passive face à cette violence. La troisième explique les demandes des Parisiennes face au harcèlement de rue et les projets qui ont été mis en place dans la ville pour répondre à ses besoins tels que séminaire intitulé « genre et espace public » qui a pour but de faire la ville ensemble, pour prendre en compte les attentes et aspirations des femmes et des hommes, et ainsi devenir, plus égalitaire, accessible et  facile à vivre pour toutes et tous. Malgré le renouvellement des espaces publics il apparaît encore des « indésirables » face à la perspective inclusive proposé pour les personnes pauvres ou étranger par exemple. Ces personnes sont souvent ciblées, cela a donc pour conséquence une augmentation du délit de faciès.

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