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Economie et droit

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Par   •  28 Mars 2017  •  Dissertation  •  2 109 Mots (9 Pages)  •  756 Vues

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Economie et droit

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Economie.

Le continent africain connaît actuellement une forte croissance de 6% par an en moyenne depuis 2000. Sa croissance est donc plus forte que celle des pays européens. Ce qui fait de ce continent le nouvel eldorado des investisseurs.

Dans un premier temps nous aborderons les facteurs de la croissance africaine. Nous nous attacherons ensuite à analyser les raisons qui poussent les firmes à s’implanter sur le continent et l’incidence de cette implantation. Enfin nous aborderons que malgré cette forte croissance, l’Afrique conserve un retard dans le développement humain.

  1. Les facteurs de la croissance Africaine

La hausse de l’investissement et de l’épargne, l’accélération des exportations, l’amélioration du cadre juridique, et la demande des consommateurs issus d’une nouvelle classe moyenne sont les principaux indicateurs de la croissance du continent africain.

En améliorant la qualification des salariés, et en améliorant les infrastructures, l’Afrique a pour objectif de devenir plus compétitive. Le pays doit veiller à ce que son offre de main d’œuvre corresponde aux attentes et besoin des entreprises exportatrices. Cela afin de proposer une main d’œuvre locale et ainsi conserver sa capacité de croissance.

La principale ressource du pays est sa population, avec une population de plus d’1milliard d’habitants. La croissance démographique y est la plus forte du monde.

Avec une activité manufacturière très présente dans le pays, la forte capacité à produire de la main d’œuvre est un des facteurs importants de la croissance africaine.

  1. Analyse des raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers s’implantent en Afrique et leur incidence sur la croissance.

Avec son fort taux de croissance en Afrique, la demande des ménages est de plus en plus forte, les grandes firmes ont tout intérêt à s’implanter sur le continent afin de gagner des parts de marchés et répondre à la demande de ses nouveaux clients.

D’après l’OCDE (Organisation de Coopération et Développement Economique), on parle d’IDE(Investissements Directs à l’Etranger) lorsqu’il s’agit d’une activité à intérêt durable et avec une influence significative dans la gestion d’une entreprise dans un autre pays. Le poids de l’investisseur doit être au minimum de 10% du capital de l’entreprise investie.

L’implantation des firmes multinationales comme L’Oréal pour les produits cosmétiques, ou bien encore des opérateurs de téléphonie mobile (le britannique Vodafone au Ghana, ou encore Orange en Côte d’Ivoire) sont des signes que de grandes entreprises se tournent vers le continent africain pour se développer.

En effet, le groupe français L’Oréal prévoyait la vente de 170 milliards de produits sur l’année 2014 (source Le Monde 6 mars 2014). L’entreprise s’est également spécialisée sur des produits typiques aux marchés africains pour mettre au point des formules adaptées.

Les ressources naturelles du pays, en bois, en hydrocarbures, en minerais sont autant de ressources qui intéressent les investisseurs étrangers.

L’incidence de l’implantation de ces grandes firmes mondiales doit permettre aux africains d’améliorer leur pouvoir d’achat par l’augmentation de la population active. De plus il doit y voir amélioration du cadre de vie générale dont la santé. Dans la pratique, de nombreux travailleurs ont une santé fragile ce qui génère des absences, et l’emploi des enfants ne permet pas les opportunités scolaires nécessaire à l’amélioration général du niveau scolaire.

Cependant ces modifications ne sont possibles que si les firmes embauchent de la main d’œuvre locale, de façon durable ; et que les produits soient transformés sur place (notamment pour les extractions de matières premières), permettant ainsi de profiter de la valeur ajoutée.

  1. Forte croissance du continent africain, mais un retard dans le développement humain

Malgré une très forte croissance sur les dernières années (près de 6% de croissance annuelle), le continent africain a du mal à suivre et il existe une très forte disparité entre cette croissance et l’état général de la population.

En Afrique subsaharienne, le taux de scolarisation et de qualification est parmi les plus bas du monde.

Il y a également un manque de salariés qualifiés en bonne santé ce qui empêche les investissements. La santé et la maturité sont des facteurs critiques, les absences et le travail des enfants empêchent des opportunités, notamment scolaires. Il est primordial que la main d’œuvre locale puisse répondre aux demandes des investisseurs étrangers.

Ces différents facteurs sont des indicateurs pris en compte dans l’IDH (Indice de Développement Humain) Cet indice a été créé en 1990 par deux économistes pour évaluer le niveau de développement des pays de la planète. Il prend en compte trois indices :

_ La santé (longévité)

_ Le savoir (niveau d’éducation)

_ Le niveau de vie

Nous pouvons constater que les pays africains, ont un IDH plus faible que les pays européens ou les Etats-Unis, l’IDH du Sénégal par exemple est de 0.4 contre 0.9 pour les Etats-Unis. (Plus l’indice est faible, plus le pays est en situation d’absence de développement)

Les critères pris en compte ont été élargis par le PNUB (Programme des Nations Unies pour le Développement) en prenant en compte aujourd’hui la situation des femmes, l’IDH (Indicateur de Pauvreté Humaine) qui prend en compte la longévité en tenant compte de l’accès à l’eau potable par exemple. L’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) permet d’ajuster encore les connaissances en tenant compte l’accès aux services de santé ou encore les habitations aux normes.

Le continent africain a donc encore beaucoup de retard face aux géants occidentaux pour relever ces nombreux indices ayant pour cible la population. L’amélioration de l‘accès aux soins, l’amélioration du mode vie et du système éducatif sont autant de clés pour permettre à l’Afrique et développement en accord avec sa forte croissance et ainsi à trouver un équilibre entre les pays investisseurs, et les pays investis.

DEUXIEME PARTIE- DROIT

Dossier 1.

Question 1

Les faits : Charlotte PAVOT doit réaliser des investissements importants pour faire croître son entreprise. Elle est sous le statut d’entrepreneur individuel

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