Culture générale et expression – BTS MCO
Synthèse : Culture générale et expression – BTS MCO. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LouJackson • 28 Septembre 2020 • Synthèse • 1 361 Mots (6 Pages) • 2 634 Vues
Culture générale et expression – BTS MCO
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Ce corpus présente différents aspects de la vitesse et de son antonyme, la lenteur. Le sociologue David Le Breton nous partage son Eloge des chemins de la lenteur, avec son texte « Marcher » en 2012. Oxmo Puccino avec son titre de 2015 « Slow life » poursuit ce dossier avec la lenteur, le fait de prendre son temps. Tandis qu’Anne-Laure Gannac, une journaliste pour le journal en ligne psychologies.com, nous embarque dans son analyse de la vitesse pour revenir aux sources, à la lenteur, à la zen attitude avec son texte « Le jour où j’ai décéléré », du 5 avril 2018. Faut-il que l’homme reprenne son temps en main ? Pour répondre à cette problématique, nous étudierons l’envers du décors de la vitesse, puis dans un second temps, nous mettrons en avant cette nouvelle tendance qui est la lenteur.
La vitesse, c’est parcourir une distance en peu de temps. La vitesse, c’est aussi réaliser une action, une tache rapidement. L’analyse de cette partie portera sur les aspects de la vitesse sur l’homme.
Dans les années 1940, le taylorisme est très présent dans les usines de Ford, comme le souligne David Le Breton dans son texte « Marcher » issue de son ouvrage Eloge des chemins de la lenteur, lorsqu’il évoque la guerre à la flânerie. Taylor ne voulait qu’une chose produire le plus de voitures possible en moins de temps possible. Être plus rentable et plus productif, voici ce que veut nous démontrer l’auteur. A cette époque déjà, le culte de la vitesse était présent, notamment lié à l’efficacité, l’auteur nous signifie à travers Taylor qu’il est impossible d’être efficace en étant lent. Anne-Laure Gannac, dans son texte « Le jour où j’ai décéléré », issue du site internet psychologies.com, illustre le fait qu’elle soit toujours pressée avec le lapin blanc d’Alice aux pays des merveilles, qui répète en boucle « en retard, en retard ». Quant à la chanson d’Oxmo Puccino « Slow life », lorsqu’il analyse que certains individus vont tellement vite qu’ils loupent certaines choses, il énonce donc l’effet de la précipitation qui est un des résultat de la vitesse.
L’homme est toujours pressé, et les résultats sont présents, dans la société. Oxmo Puccino fait une allusion au burn out dans sa chanson. Le burn out est en partie une conséquence de ce tourbillon de la vitesse, et de tout ce que cela enveloppe. Anne-Laure Gannac est apparentée par sa chef au personnage emblématique qui tire plus vite que son ombre, Lucky Luke. La journaliste, met en avant le fait que la vitesse nous permet de communiquer rapidement, notamment avec l’envoi de mails qui se fait instantanément. Le portable, l’ordinateur, toutes ces nouvelles technologies nous donne l’impression d’aller plus vite, et de faire plus de choses. Cette vitesse nous garantit également le dépassement de soi, de l’excellence, de la performance.
La vitesse est donc toujours d’actualité, même si, les arguments des différents auteurs se différencient. Elle nous permet de produire davantage, d’être plus efficace, d’être plus rentable. La rapidité nous fait faire des erreurs, nous mène à la précipitation, et quelque part à la perte de temps. Que serait la vitesse sans la lenteur ?
Certaines choses de la vie n’ont pas besoin de vitesse, au contraire, la réflexion demande de la lenteur, inventer un nouvel outil demande du temps. L’homme a besoin de revenir aux sources, à la nature, pour reprendre les rênes de son temps.
O.P fait une petite allusion à la fable de Jean de la Fontaine, le lièvre et la tortue. La tortue est un animal considéré comme lent, contrairement au lièvre. Il exprime la lenteur au sens propre du terme, un cheval n’ira pas très vite sur une tortue. Dans sa chanson, le clip montre des cors en mouvement au ralenti, tandis que la rythmique de sa musique est plutôt rapide. Il est dans la contradiction même de la lenteur et de la vitesse. D.L.B souligne que c’est à nous de vouloir prendre notre temps, de souffler un peu, par rapport à cette société qui déborde à une vitesse fulgurante. A.L.G, à sa grande surprise, nous montre qu’il est urgent de prendre le temps, de souffler et de prendre du plaisir. Ici, elle fait allusion que prendre son temps n’est pas interdit. On ne peut pas gagner du temps, autant en profiter pleinement en partageant des moments paisible, comme elle le fait avec sa fille, ne plus regarder sa montre. Tout comme l’exprime D.L.B dans son œuvre, le lâcher prise, effectuer les choses lentement nous permet d’avoir de la réflexion d’être attentif au choses qui nous entourent, de prendre le temps de nous reposer.
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