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Conte de fée psychanalyse

Analyse sectorielle : Conte de fée psychanalyse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Juin 2018  •  Analyse sectorielle  •  2 438 Mots (10 Pages)  •  650 Vues

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DEVOIR n°1 :

  • Comment savez-vous qu’un individu a dépassé son stade œdipien ?

Le conflit œdipien se résous partiellement vers l’âge de 5 ans avec l’élaboration du surmoi. Des lors, l’éducation parentale et l’enseignement sont propices à modifier la structure des pulsions sexuelles. L’acceptation de rythmes réguliers, d’une discipline plus précise vont permettre à l’enfant de se dégager peu à peu des conflits sexuels.

A travers un travail de refoulement, cela permettra les sublimations vers des objets plus socialisés. Nous constatons en général, qu’à partir de 7 ans, l’enfant se rend particulièrement disponible pour des apprentissages pédagogiques tels que les jeux, les sports collectifs et la musique. C’est également à cet âge-là, que  l’attirance de l’enfant vers des milieux relationnels différents s’installe, nous observons cela à l’école ou lorsque l’enfant est en relation directe avec un groupe d’enfants. Ils opèrent à ce moment le refoulement, et les sentiments de jalousie, d’agressivité, de haine envers le parent font place à des sentiments de tendresse, de dévotion et de respect envers les images parentales.

L’acquisition d’un sens moral, acquisition de l’autonomie et la construction des relations affectives permettent progressivement le dépassement du stade œdipien.

  • Métaphore et perception personnelle de l’inconscient :

J’illustrerai l’inconscient par un bulbe de fleurs creusé sous la terre. Il est présent, encré en nous. Il cache, garde des fleurs diverses aux couleurs chaudes et froides, douces et piquantes, aux parfums étonnants. Chaque éclosion de fleurs correspond à un souvenir ou une expérience dont nous n’étions pas conscients. Je dirai que la naissance de la fleur peut être la découverte d’un refoulement dans le conscient, et l’épanouissement de cette dernière, l’étude à la compréhension de celui-ci. Ainsi, la vie intérieure formée par l’inconscient raisonne alors dans la vie du conscient.

Ce bulbe est bien sous la terre car il est rempli de pensées, de souvenirs trop dérangeants et troublants pour qu’ils soient actifs dans le conscient.

Je dirai que l’on pourrait qualifier l’inconscient d’un autre « je » celui qui est dissimulé et qui ne ment pas. Celui qui est en mesure de garder nos refoulements des pulsions, de souvenirs douloureux et nos désirs qui nous angoissent et nous font honte. L’inconscient est là pour nous préserver, pour éviter d’être heurté, de nous faire peur. Il nous permet de ne pas trop dévaloriser notre image et celle des gens que nous aimons. Nous nous interrogeons alors sur l’inconscient lorsque la vie quotidienne se voit impactée par des réactions émotionnelles ben particulières relatives à des évènements, des individus, épreuves ou objectifs qui paralysent et bloquent notre évolution ou à l’inverse traduisent aucune limite, une conduite à risque et des sentiments trop exacerbés.

  • Recherche personnelle : Cendrillon, conte de Grimm

Les contes de fées peuvent être appréciés comme modèles de comportement humain qui permettent de donner un sens et une valeur à la vie. Pour l’enfant, il ouvre de nouvelles dimensions à son imagination et l’aide à mieux affronter la lutte contre les difficultés inévitables, car cela fait partie intégrante de la vie. Il viendra à bout de tous les obstacles, comme le héros auquel il sera identifié, et finira par remporter la victoire. 

Après plusieurs lectures répétées de 2 contes (Blanche-neige et Cendrillon), ma curiosité s’est tournée vers Cendrillon. J’ai lu « les contes de Grimm » de Girard et me suis particulièrement attardée sur « Psychanalyse des contes de fées » de Bettelheim. A travers ces supports de lecture, j’ai décidé d’expliquer Cendrillon par le biais de 4 axes principaux : la rivalité fraternelle, les complications œdipiennes et le retour à la mère, le triomphe, et la féminité.

        La rivalité fraternelle :

La rivalité fraternelle fait sans aucun doute partie intégrante de la vie pour tous les enfants. Même l’enfant unique, peut se projeter à l’idée justement, d’avoir un jour un frère ou une sœur. La source de cette rivalité se résume sur les sentiments, qu’il s’agisse de la jalousie, l’angoisse de ne pas s’attirer l’amour ou l’estime de ses parents. Dans Cendrillon, l’héroïne est maltraitée. Elle se voit sacrifiée par la nouvelle épouse de son père, pour servir ses demi-sœurs. Ces dernières sont vénales, intéressées, superficielles et ne sont pas à court d’humiliation, de cruauté et d’injustice pour heurter et rabaisser Cendrillon. L’avilissement que subit Cendrillon de la part des 2 autres jeunes filles pourrait être expliqué par leurs envies de prendre la place de Cendrillon auprès de son père. En se valorisant de la sorte et en méprisant Cendrillon, elles prennent leurs places au sein de la famille, au sein de la demeure et se voit reconnue par l’homme de la maison. Elles sont prêtes à tout pour « briller » jusqu’ à la tromperie et leur propre mutilation guidée par leur mère.

La pureté, la jeunesse et la profondeur de Cendrillon les rendent jalouses et encore plus cruelles à tel point que l’idée de voir Cendrillon au bras du Prince les pousse à accepter de ses mutiler le pied. Malgré le sang, malgré les douleurs sans doute, rien n’arrête la tragique supercherie. Leur triomphe n’a pas de prix.

Elles veulent gagner les bonnes grâces du père de Cendrillon, le cœur du peuple et du prince coûte que coûte. D’autant plus qu’elles prennent l’avantage sur Cendrillon privé de la protection maternelle. Cendrillon n’est pas insensible à cela et n’entretient pas un amour ou une affection particulière à leur égard. Elle subit car telle est la place qui lui a été insufflé ou encore qu’elle pense peut être méritée. Nous pouvons évoquer cela en déclinant les conflits œdipiens qui traversent Cendrillon même si, à la lecture du conte cela ne nous saute pas aux yeux.

        Les complications œdipiennes et la mère intériorisée :

Se sentir indigne de l’amour d’un de ses parents à un moment où l’on  a le plus besoin d’être aimé est un terrible sentiment.

 On peut penser que Cendrillon, comme toutes les filles, a pu avoir le désir de se débarrasser de sa mère pour être avec son père. A la mort de sa mère (dont elle a eu certainement des pensées très obscures), elle se sent fort coupable et espère trouver le réconfort nécessaire auprès de son père. Malheureusement celui-ci se remarie et Cendrillon va être victime d’avilissement. En vue de ces sentiments inconscients passés elle pense que la méchanceté de ses sœurs et de sa belle-mère est le châtiment qu’elle mérite. On peut se demander alors pourquoi Cendrillon exécute les moindres volontés du trio féminin sans rebeller.

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