Commentaire Composé de la lettre 81 des liaisons dangereuses
Commentaire de texte : Commentaire Composé de la lettre 81 des liaisons dangereuses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kenza Gimi • 3 Mars 2020 • Commentaire de texte • 1 245 Mots (5 Pages) • 1 390 Vues
Commentaire composé sur la lettre 81 :
Les liaisons dangereuses est un roman épistolaire écrit par Pierre Choderlos de Laclos qui a été publié en 1782, cet ouvrage est de nos jours son œuvre principale et est considérée comme un « éclat de génie » dans sa carrière. Ce roman réponse sur deux grands principes : le mensonge et le libertinage. Pour ce faire, il met en scène les correspondances entre les deux personnages principaux qui sont : la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont. Ce sont deux anciens amants, tous deux libertins, qui se sont alliés pour d’un coté se venger d’un ancien amant et de l’autre conquérir une femme prude. Ces derniers se jouent des autres personnages à travers de nombreuses manipulations. La lettre en question se situe aux alentours du milieu de l’intrigue, dans la deuxième partie, et est une réponse de la Marquise à une lettre du Vicomte la mettant en garde contre un certain Prévant. Dans cette réponse, Madame de Merteuil fait une longue présentation de sa personne en instituant sur sa personnalité et sa manière de se comporter en société. Dès lors, nous pouvons nous poser la question suivante : en quoi cette lettre nous montre-elle le refus de Madame de Merteuil de se soumettre aux dogmes de la société de cette époque ? Pour répondre à cette question nous allons, dans un premier temps, nous intéresser à l’aspect autobiographique; puis, dans un second temps, nous allons nous pencher sur l’éducation de la Marquise.
Tout d’abord, on remarque très aisément la prédominance de la première personne du singulier avec l’utilisation de nombreux pronoms personnels ( « je » ) et possessifs ( « mon », « ma »,...). Nous pouvons également voir que la Marquise met un point d’honneur sur le fait de se différencier des autres femmes. En effet, dès la première ligne de ce passage elle se questionne : « Mais moi, qu’ai-je de commun avec ces femmes inconsidérées ? » . Ici, l’utilisation du pronom possessif « ces » à pour but de mettre les autres femmes qui, à ces yeux, ne sont en aucun point comme elle à distance car la Marquise est persuadée d’être supérieure à ces dernières. En effet, nous pouvons remarquer l’utilisation de nombreux termes péjoratifs pour qualifier ces « autres femmes ». Elle met en avant son caractère unique et notamment avec le fait qu’elle, au contraire de toutes les autres femmes, est indépendante. Madame de Merteuil affirme qu’elle est « son propre ouvrage ». Dans cette phrase et dans d’autres comme par exemple : « je me suis travaillée... » elle est à la fois le sujet de sa phrase mais est également le résultat de celle-ci ce qui montre qu’elle n’a besoin de personne d’autre qu’elle pour avancer. Cette dernière utilise également énormément de verbe d’action pour décrire sa vie ce qui nous démontre qu’elle se pépient comme l’auteur de sa propre vie et que cette dernière n’est et ne sera dictée par personne puisqu’elle est libre. Ces idées sont très progressistes pour l’époque puisque dans ce temps la, les hommes considéraient les femmes comme inférieurs à eux et pensaient donc que la liberté de ces dernières devait être contrôlé par eux; elle l’affirme en ces termes : « entrée dans le monde dans le temps où, fille encore, j.étais vouée par état au silence et à l’inaction ». Nous voyons donc que la Marquise de Merteuil est en total désaccord avec cette manière de penser que pouvait avoir une certaine partie de la population de son temps. Pour amplifier ce sentiment de révolte contre la société dans laquelle cette dernière est née, elle utilise le verbe de sentiment : « je m’indignais » et utilise même un vocabulaire guerrier : « munie de ces premières armes » pour montrer qu’elle perçoit la société comme un ennemie et qu’elle a bien comme motivation de dépasser les barrières qui lui sont dresser simplement parce qu’elle est une femme.
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