« C’est un des privilèges prodigieux de l’art que l’horrible, artistement exprimé, devienne beauté et que la douleur rythmée et cadencée remplisse l’esprit d’une joie calme » écrit Baudelaire à propos de Théophile Gautier. Dans quelle

Corrigé dissertation :

Sujet de Dissertation : « C’est un des privilèges prodigieux de l’art que l’horrible, artistement exprimé, devienne beauté et que la douleur rythmée et cadencée remplisse l’esprit d’une joie calme » écrit Baudelaire à propos de Théophile Gautier. Dans quelle mesure cette affirmation vous semble-t-elle pouvoir être appliquée, ou non, aux Fleurs du mal ?

Horrible devient beauté (alchimie) qui implique de se demander ce qui est horrible et ce qui est beau.

Et douleur rythmée et cadencée remplisse l’esprit d’une joie calme.

Il faut avoir à l’esprit ce que l’on veut démontrer.

Est-ce que Baudelaire parlant de Théophile Gautier permet de comprendre de manière globale. Comment peut-on la dépasser. Il faut introduire le sujet.

Pour l’introduire :

• Partir de pdv historique : avant pas d’horrible (Hugo dit qu’il faut fondre sous un même souffle le grotesque (différent de l’horrible qui est plus violent) et le sublime.

La poésie romantique a introduit le mélange des tonalités notamment chez Hugo, la fusion du grotesque et du sublime. Mais jusqu’à Baudelaire, la poésie ne fait pas sa place à l’horrible.

• La représentation traditionnelle de la poésie ou la poésie est perçue comme la beauté, lyrisme amoureux ou plainte élégiaque.  Description de paysage, etc. lyrisme amoureux (amour pour sa bien-aimée) plainte élégiaque (du poète qui a perdu objet d’amour et qui exprime sa souffrance). Il introduit doc horrible et douleur.

Puis on cite le sujet et on pose la problématique en se demandant ce qu’est l’horrible et commet il devient beauté. Puis la douleur et comme elle devient joie.

1. Transformation alchimique de l’horrible en beauté

1. Qu’est-ce que l’horrible ?

C’est la charogne, cadavre, mort. Déchéance du corps. Violence du travail, social. Les vices (« Au Lecteur »).

1. L’alchimie de l’horrible en beauté

• « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or » : exprime le fait que le monde ordinaire est par l’opération poétique est transformé en or, beauté. L’horrible relève de notre condition et donc lu comme étant la boue qu’il transforme. En clair, du pdv thématique : pour une charogne image horrible qui est métamorphosée en peinture. Mais aussi métaphorisation de l’horrible, de la mort par le poème. Page 123 : Spleen II : image de l’horrible mais il est métaphorisé, assimilé, « je suis un cimetière » qui transforme l’horrible en une personne. La transformation majeure transforme l’horrible en objet poétique. Titre : beauté = fleur qui manifeste le mal, l’horrible. Fleurs au pluriel car chaque poème est une fleur du mal. Et rôle du poème « Au Lecteur » qui pose un programme poétique pour en faire un objet poétique, qui intègre l’horrible dans le poétique. Horrible devient beauté. Alchimie ?

1. Alchimie et confrontation

Quelle transformation ? l’alchimie transforme le paradis en enfer. Car : l’alchimie de Baudelaire ne fait pas disparaître l’horrible. Beau confronté à horrible et constitue le poème (forme de beauté) = oxymore. Figure fondamentale du recueil n’est pas métaphore mais oxymore. Elle fait qu’on a continuellement horrible et beauté confrontée et constituent une beauté extérieure

1. Métamorphose poétique par le rythme et la cadence

Qu’est-ce que la douleur ? ---Spleen

...