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La communication organisationnelle prend ses origines de plusieurs autres disciplines d’une organisation. C’est un élément primordial autant dans les relations de travail, les relations interpersonnelles ainsi que publiques, elle favorise l’interaction. C’est aussi un élément crucial dans la prise de décision, dans la résolution de conflits ainsi qu’en période de négociation. Cependant, la communication organisationnelle est appelée à relever de nouveaux défis face aux changements sociaux, culturels, économiques et politiques. La mondialisation ainsi que la venue des nouvelles technologies de l’information et de la communication font en sorte qu’il y a maintenant une surcharge informationnelle. La diversité générationnelle et culturelle des travailleurs dans les organisations pousse aussi la communication organisationnelle à se réinventer. Quant à elle, la communication est le moyen de transmettre de l’information à une ou plusieurs personnes. Elle est omniprésente dans l’organisation, elle peut être utilisée dans une organisation à la réalisation des objectifs de celle-ci. Une organisation peut être une personne ou un ensemble de personnes qui partage les mêmes ambitions et objectifs. (Bonneville et al. 2007)

Les auteurs tentent tous d’expliquer à leur façon ce qu’est pour eux la communication. Selon Zarifian, la communication sert à se comprendre et à trouver des terrains d’entente. (Zarifian, 1996). Selon un autre auteur, la communication est l’acheminement d’un message d’une personne à une autre. (Giroux & Demers, 1998). Selon Chaouky, « la communication sert à diriger, à coordonner et à réguler les activités des membres de l’organisation » (Chaouky, 2005). Ces auteurs ont tous une compréhension différente, mais semblable de ce qu’est la communication. Quant à l’organisation, Morgan utilise la métaphore afin de comparer celle-ci à une machine. (Morgan, 1989). Giroux et Demers eux, évoque l’organisation comme une communauté fonctionnant selon deux modalités : soit la conversation et le texte. Ce sont là deux compréhensions bien différentes de l’organisation, mais qui tendent à se ressembler. (Giroux & Demers, 1998).

Selon moi, la communication est la partie la plus importante pour le bon fonctionnement d’une organisation. Car sans elle, toutes les autres disciplines ne peuvent exister. Sans communication, rien ne serait mis en œuvre autant dans une organisation que dans la vie. La communication qu’elle soit verbale ou écrite est importante au développement de l’entreprise.

L’approche classique et la communication formelle

La notion de la main invisible d’Adam Smith est une métaphore faisant référence au marché qui est considéré comme autonome et autodéterminé. La métaphore fait référence à une main cachée qui gérerait une multitude d’échanges et de transactions dans l’économie. Adam Smith est aussi à l’origine de la division du travail dont les avantages sont l’accélération de la production et le gain de temps, l’augmentation des habiletés et l’amélioration de la capacité à innover. Par la spécialisation, on devient plus rapide, mais aussi stupide. Selon Charles Babbage, la subdivision du travail permet de faire baisser les salaires et ainsi réduire au maximum les coûts de production. Charles Taylor, mis en place « L’organisation scientifique du travail ». C’est un système qui répondait à des demandes grandissantes de la part des patrons dans les ateliers d’usine. Taylor souhaitait principalement établir un climat de confiance entre patrons et ouvriers. Ainsi, grâce à l’analyse détaillée d’une journée de travail, il a été possible d’établir une production maximale. Le taylorisme est caractérisé par 5 principes; la décomposition et l’analyse des tâches, la mise en place de normes de rendement, l’engagement d’ouvriers selon des critères scientifiques ainsi que la rémunération de ceux-ci en fonction du travail accompli. Selon la pensée de Henry Fayol, toute organisation doit diviser ses activités en 6 groupes : les opérations techniques, commerciales, financières, de sécurité, de comptabilité et administrative. Ainsi, le management est toujours représenté par les 4 actions : planifier, organiser, diriger et contrôler (PODC). Fayol a souligné l’importance de la fonction administrative au sein de l’organisation et la décrit en 14 principes à respecter pour celui qui occupe un poste d’administrateur. Henry Fayol et Charles Taylor partageaient tous les deux le même sentiment de conflit entre les employés et les dirigeants d’une entreprise. Ils souhaitaient tous les deux que les gestionnaires des entreprises prennent soin de leurs employés. (Aktouf, O. et al 2012)

Max Weber a mis l’accent sur les aspects psychologiques et psychosociologiques dans les recherches sur les relations humaines et les théories des organisations, tout en y incorporant une vision de système ouvert. Weber élabore 4 modèles conceptuels des activités sociales : l’activité sociale rationnelle en finalité et en valeur, l’activité sociale affective et traditionnelle. Il élabore 2 types d’éthique; éthique de conviction ainsi que l’éthique de responsabilité, ainsi que trois types de domination légitime: la domination traditionnelle, légale et charismatique. Ce modèle favorise une communication formelle basée sur des règles écrites. (Aktouf, O. et al 2012)

Smith, Babbage, Taylor et Fayol avaient tous leur propre vision de l’organisation du travail dans une entreprise et s’entendaient sur le fait que les tâches ou l’entreprise elle-même devaient être divisées pour une meilleure gestion et une meilleure communication entre les différents acteurs.

L’École des relations humaines et les dimensions relationnelles de la communication

L’effet Hawthorne nous révèle que les gens ont des réactions positives à court terme face aux actions posées par la direction afin d’améliorer leurs conditions de travail. Suite à ces expériences, les chercheurs on établit que la vie de groupe avait une grande importance pour les membres d’une entreprise. L’école des relations humaines tente de comprendre le groupe afin de trouver une logique à ses actions et ainsi mieux le connaître. P. Bernoux considérait l’entreprise comme un système social. Afin de bien l’insérer dans les plans et les prévisions de la direction, le but est de connaître le fonctionnement de l’entreprise. Selon la théorie du besoin d’A.H. Maslow, l’humain aurait des besoins physiologies, instinctifs, culturelles et sociales établie selon une hiérarchie. Cette pyramide des besoins a pour fondation les besoins organiques puis

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