Voyage, Victor Hugo

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Ce corpus présente la vision des paysages à travers la vitesse ou la lenteur des hommes.

Le premier document est un récit de Victor Hugo Voyage en Belgique de 1837 où l’auteur raconte son voyage et démontre que la vitesse du train permet d’entrer dans un autre monde de s’évader, c’est une source de bonheur. Alain décrit ensuite dans un essai extrait de Propos sur le bonheur d’ en 1906, que pour lui le voyage est une manière de profiter d’un instant tout en prenant son temps. Le troisième document est également un essai, de David Le Breton « Chemin de traverse : Eloge de la marche » publié en 2001 où il montre que la marche permet de s’affirmer  et créer un sentiment de liberté. Enfin pour terminer, il s’agit d’une illustration d’Elie Khoury « Le voyageur » pour un recueil de poésies publié en 2020 qui met en avant le plaisir solitaire de la marche en voyageant.

La vitesse du voyage permet elle de profiter pleinement du paysage, ou est il préférable de choisir la lenteur ?

Pour répondre à cette problématique, une première partie présentera pourquoi voyager. Une seconde partie analysera la perception des paysages avec la lenteur et une troisième la vision des paysages avec la rapidité.

        Premièrement, il est évident que la vitesse permet de multiplier les possibles, de vivre avec intensité de nombreuses expériences mais elle permet aussi de voyager. Voyager c’est s’attarder sur les détails du monde, pour en voir la richesse il ne faut pas être pressé. C’est Alain dans « Propos sur le bonheur » qui montre que l’intérêt du voyage et du tourisme c’est de pouvoir observer les détails pour en être que plus instruit. David Le Breton se rapproche de ces idées, pour lui, voyager et surtout à pieds, est un sport qui permet de s’évader de tout parasites technologiques notamment des téléphones portables et ainsi prendre plus de temps pour soi. Cela permet de s’ouvrir au monde et de trouver sagesse et pérennité.

Au delà du fait que voyager est une sorte d’ouverture d’esprit, cela permet de découvrir des paysages nouveaux. Voyager en vitesse permet de traverser des villes et pays beaucoup plus rapidement qu’avant. Victor Hugo n’en revient pas de tout ce temps qu’il gagne Et ce temps de gagné, les gens le dépense en fessant de plus en plus d’activités mais en moins de temps. Ce sont les idées que défendent Victor Hugo et Alain.

Alors, la façon et la rapidité ou non dont le voyage est effectué joue un rôle sur la vision de celui ci. Comme il est dit juste avant, les hommes cherchent à faire tout plus vite et malheureusement, la marche est rejetée dans la vie quotidienne car elle est associée à quelque chose de lent et donc une perte de temps et de productivité. David le Breton le dit, la marche n’est plus qu’un loisir dans le monde actuel. Mais pourtant, elle permet à tous de redécouvrir ce que c’est de prendre le temps. C’est ce qu’expliquent David le Breton et Alain, pour pouvoir observer les nouveautés il faut le faire attentivement et ne pas être pressé, il est question d’affirmation de soi de pouvoir prendre le temps d’observer les détails pour en trouver tout son sens.

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