Synthèse de documents sur les monstres (expressions BTS)
Synthèse : Synthèse de documents sur les monstres (expressions BTS). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Quent42 • 26 Octobre 2020 • Synthèse • 1 138 Mots (5 Pages) • 3 375 Vues
GRANJON Quentin
TS1 EEC
Synthèse de documents sur la représentation des monstres
Les représentations de monstres envahissent les objets culturels, que ce soit dans la bande dessinée, les jeux, les romans ou dans les films, les monstres sont présents de partout. Ils provoquent un engouement certain, ce qui laisse l’Homme dans un mélange d’admiration et de répulsion. Pour étudier cela en détail, nous utiliserons un corpus composé de cinq documents choisis parmi de nombreuses œuvres qui ont principalement comme personnage un monstre. Le premier document est un texte de Victor HUGO, issu du livre « Notre Dame De Paris » écrit en 1831. Le second document est une revue de Claire CAILLAUD intitulée « Les Délices de la Peur », publiée en 1995. Le troisième document est un extrait de « Frankenstein ou le Prométhée » de Mary SHELLEY. L’avant-dernier document est issu de « l’Encyclopaedia Universalis » de Gilbert LASCAUT en 1995 également. Le dernier document est l’affiche du film « Eléphant Man », film de David LYNCH datant de 1980. A partir de ces documents, il est intéressant d’expliquer pourquoi la monstruosité est si appréciée par les auteurs, ce qu’elle provoque chez les personnes dites « normales » et pour quelles raisons les points de vue des monstres sont également intéressants à étudier. D’abord, nous verrons de quelle façon les monstres sont-ils définis, ensuite, quels sentiments les monstres provoquent chez l’homme, et enfin, nous verrons ce que les monstres ressentent à travers leur mise en scène.
Par définition, le terme de monstruosité désigne une anomalie, une déformation physique. Elle est représentée en totalité du corps comme Quasimodo dans Notre-Dame de Paris, bossu, membres inégaux, visage déformé et peu comparable à un humain ce qui le rend donc infirme. L’infirmité est une caractéristique d’un monstre comme nous l’explique Gilbert Lascault dans l’Encyclopedia Universalis. La monstruosité peut aussi s’appliquer à une seule partie du corps comme Elephant Man qui n’a seulement que le visage de déformé. Dans ce cas, c’est une maladie qui est la cause de cette difformité. Cette maladie est si rare que le personnage est très différent des autres hommes et il a donc le sentiment de ne pas être humain. Le sentiment partagé de toutes les personnes qui le regardent s’est donc répandu chez lui-même. C’est également ce que ressens Frankenstein, il a l’impression d’être moins considéré qu’un animal. Tous les personnages monstrueux sont, en général, déshumanisés. Claire Caillaud nous explique dans Les Délices de la Peur que le monstre est un double de l’être humain mais un double raté. Gilbert Lascault nous confirme cette idée en concluant par le fait que le monstre n’est pas naturel, anormal. On peut donc dire que les monstres font partie d’une autre espèce. Après quelques recherches, on constate également que dès le monstre n’es jamais seul. Dès les premières figures antiques, il est souvent opposé à un héros qui a une vertu fondatrice (Thésée/le Minotaure ; Héraclès/L’Hydre de Lerne, Persée/Méduse, …) Le monstre peut donc être associé à une fonction, il a la charge de symboliser certains éléments négatifs que le héros doit expulser du monde. Cette idée est plus présente dans les œuvres plus anciennes traitant de la mythologie, mais elle est tout de même à prendre en compte dans notre raisonnement pour cerner la façon dont les monstres sont définis.
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