Synthèse de documents

Brouillon synthèse du corpus de texte :

Document 1 : (solitude subie, solitude choisie, solitude par les machines, solitude appartenance à un groupe)

• Ce texte est une interview où l’écrivain Michel Hanoun explique les motivations qui l’ont poussé à écrire ce livre.
• Ce document regroupe les 4 axes :
• La solitude subie par l’homme (vivre seul peut être un choix mais aussi être subie avec l’homme qui parle haut et fort quand il est seul à table pour ne pas se sentir seul)
• La solitude choisie par l’homme
• Le sentiment de ne pas appartenir à un groupe
• Encore l’isolement par les machines. On peut voir que l’individualisme est présent dans la vie quotidienne de chaque individu, dans une foule on se sent seul car nous n’avons pas ce sentiment d’appartenance. C’est pour cela que d’après l’auteur l’amour est le refuge de l’appartenance.
• L’auteur parle aussi du solitaire celui qui choisit ou qui admet sa solitude et la comprends et arrive à l’apprécier. Et il y a cette solitude imposée par les machines comme la fin du taylorisme et l’automatisation, avec l’exemple de la secrétaire.

Document 2 : (solitude par les machines, solitude subie)

• Ce texte est écrit par Sherry TURKLE, décrit la relation que l’homme peut avoir avec la technologie, ainsi ce que cette dernière peut créer dans la société.
• L’auteur montre l’isolement que crée la technologie.
• La technologie comme barrière entre les individus, l’homme ne voit plus les autres personnes autour de lui. Il considère la foule comme personne anonyme et absente.
• L’isolement par la technologie pour paradoxalement être connectés les uns aux autres par les outils de communication (mobile, ordinateur, tablette). La technologie remplace le contact humain, et rend la personne absente du monde qui l’entoure.
• Les enfants ont changé et ne joue plus dehors mais les yeux rivés sur l’écran.
• Le fait de ne pas voir les autres peut créer un malaise en exposant sa vie privé en public ; comme le trajet en train entre Boston et New york où un homme fait abstraction totale des personnes autour de lui et expose sa vie privée. La narratrice décrit sa réaction et le malaise que l’homme à créer.
• Les deux dernières phrases du texte sont très pertinentes et expose réellement la solitude que crée la technologie ; « ces gens ne sont pas mes amis. Pourtant, leur présence me manque. »

Document 3 : (solitude subie, solitude par non appartenance au groupe)

• Texte écrit par Louis-Ferdinand Céline, qui raconte l’histoire du narrateur qui est partie à New-York après avoir était témoin des horreurs de la guerre sur le front et de la violence coloniale en Afrique.
• La foule ignore le narrateur, un sentiment de solitude l’envahie car les passants fait mine de ne pas l’entendre et de ne pas le voir comme s’il n’existait pas. Il est assis au même endroit durant des heures sans que personne ne le remarque.
• Il ne s’identifie pas à la foule, il se sent à part. Il essaie de comprendre et d’observer le comportement de cette société capitaliste. Il découvre l’individualisme de cette société.

Document 4 : (solitude subie)

• « L’absinthe », huile sur toile, 92 x 68 cm, Edgar DEGAS
• Femme assise dans un bar, le regard absent et pourtant avec quelqu’un a ses cotés.
• Une solitude subie, aucuns contacts entre les deux personnes présente sur le tableau. On voit clairement que la femme n’est pas enchantée de ce moment et est seule face a son verre

SYNTHÈSE COPRUS :

L’individus à tendance à s'affirmer indépendamment de la société. Cet essor de l’individualisme fait apparaître différents comportements dans la société. Les divers auteurs du corpus mettent en évidence la solitude que peut ressentir l’homme dans la société face à cet essor de l’individualisme. C’est ainsi que nous allons aborder le sujet de la solitude en nous interrogeant sur la place de la solitude dans notre société individualiste ? Dans un premier temps nous allons aborder la solitude subie par l’homme avec l’abandon de l’autre et la solitude par la différence. Ensuite nous allons parler de la solitude volontaire par la technologie, qui est devenu une barrière invisible entre les hommes et du solitaire, celui qui est conscient de sa solitude.

La solitude peut avoir différentes formes et touché les individus de manières diverses. Elle est généralement subie par l’homme, donc contre sa volonté sans qu’il ne puisse rien faire. Cette solitude là est synonyme de souffrance, car l’individus est esseulé.

Nous avons besoin de se reconnaître en l’autre, car l’individu ne peut se définir qu’en fonction de l’autre. Il peut se sentir seul quand il ne se reconnaît pas dans un groupe social. Michel HANOUN nous montre dans son interview avec Valérie Collin-Simard que l’individualisme de la société accentue le sentiment de ne pas appartenir à un groupe social et d’être « unique, seul de son espèce ». En effet il explique que l’individualisme augmente et il illustre cet argument avec le nombres important de partie politique et de syndicats, ce qui montre la divergence des esprits et cette envie de faire entendre sa voix. C’est la confirmation d’une attitude favorisant l’initiative individuelle, l’indépendance et l’autonomie au regard de la société. La toile d’Edgar DEGAS nous illustre un aspect de la solitude plutôt sombre, l’absinthe est ici le moyen d’oublier sa solitude. Et nous pouvons supposer que la femme est alcoolique, ainsi elle s’exclu de la société en étant sous l’emprise de l’alcool. LF Céline nous montre que la différence peut engendrer ce sentiment de solitude. Le narrateur vient d’arriver dans un nouveau pays dont il n’a aucunes attaches et aucunes connaissances, il ne connaît personne. Il se sent seul au milieu de cette foule qui l’ignore. Le narrateur voit un groupe de belles femmes décrient comme inaccessible, ainsi qu’un groupe d’homme différents de lui. Le narrateur nous montre son envie de se joindre aux femmes, mais il met en avant son impossibilité et le mépris de la foule qui ne le remarque même pas. Par divers exemple l’auteur nous montre que le narrateur se sent seul au milieu de personne où il ne se reconnaît pas.

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