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Synthèse de document

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Par   •  12 Janvier 2023  •  Cours  •  1 111 Mots (5 Pages)  •  750 Vues

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Synthèse : Code 1110

   Ce corpus met en évidence les liens qui existent entre les personnes qui habitent les unes à côtés des autres c’est-à-dire les voisins. Le premier document est une photographie du familistère de Guise datant de 1899. Le deuxième document est un article du journal Libération nommé « Coexistence entre voisins, un apprentissage par paliers » de Robert Maggiori paru en août 2016. Pour finir, le troisième document est un extrait du roman « La Vie mode d’emploi » de Georges Perec qui date de 1978. Comment notre lieu d’habitation peut être à la fois synonyme d’intimité mais aussi une obligation d’entretenir des relations ?

Les documents mettent en évidence la volonté qu’ont les habitants à avoir leur intimité dans leur habitation sans forcément avoir de relations sociales avec leurs voisins. Pour Robert Maggiori, les habitations sont les territoires de l’intime ce qui veut dire qu’on peut facilement deviner l’activité où le métier qu’ils font mais l’ont ne peut pas en savoir plus sur leur personnalité et ce qu’ils sont réellement. Dans l’extrait de Georges Perec, les habitants se barricadent chez eux dans leurs habitations et aimeraient qu’aucune information à propos de leur vie ne soient dévoilées à leur voisin. Sur la photo du familistère de Guise, les habitations sont distinctes et séparées par des cloisons.  C’est important pour les familles logées dans ce familistère d’avoir une certaine intimité pour leur développement personnel et ce familistère le permet.

De plus, les habitants d’une habitation collective partagent généralement une vie avec des similitudes mais chacun de leur côté. Entre voisins, ils n’ont pas souvent la volonté de créer des liens où de communiquer entre eux. Comme Georges Perec l’énonce dans son roman, les voisins font les mêmes gestes et ont souvent les mêmes attitudes de vie comme le fait d’allumer la lumière de mettre la table… Ils partagent les endroits communs mais malgré cela, ils n’ont pas l’envie d’avoir des relations sociales. Sur la photographie du familistère, on constate que c’est un lieu assez froid, les appartements sont rapprochés et les balcons sont partagés ce qui ressemble fortement à des cellules de prison. Les habitants partage donc une vie similaire avec des activités très ressemblante. Enfin, dans l’article de Robert Maggiori, les habitants sont décrits comme des personne n’ayant pas de liens affectifs où de relations sociales régulière entre eux. Pour lui malgré le fait qu’ont soit voisins on ne partage que très peu de chose même si il y a la possibilité d’exercer des activités en commun.

Les documents montrent aussi que les voisins n’ont pas d’obligations à entretenir une relation sociale. Dans l’article de Robert Maggiori, le voisin n’est pas le prochain des autres, on ne doit pas avoir une certaine affection pour lui et nous ne sommes pas obliger de l’apprécier. Dans l’extrait de roman de Georges Perec, on retrouve une description des ascenseurs modernes. Ils sont décrit comme des parois couvertes de graffiti obscènes et des escaliers sales et sonores. Ce qui ne donne aucune envie aux habitants de créer des liens dans des endroits aussi froid et non chalands. Les habitants ne sont donc pas dans l’obligation de devenir amis ou d’entretenir de bonne relations.

Nous avons donc pu constater que les habitants d’une habitation collective désirent en premier lieu leur intimité. Ils souhaitent mener leur vie en gardant secrète les informations les concernant sans qu’elles soit dévoilées à leurs voisins. Cependant, qu’elle soit souhaité où non, la relation avec ses voisins est inévitables à cause de plusieurs facteurs.

Dans les immeubles, il y a des endroits qui sont inévitables pour rentrer où sortir de chez soi et ce sont dans ses endroits que nous croisons nos voisins. Sur la photographie du familistère, on peut voir qu’il y a une cours centrale qui peut surement accueillir des rassemblements. Dans « La Vie mode d’emploi » de Georges Perec, l’escalier est mentionné comme l’endroit où tous le monde passe (les déménagements, les lettres, les médecins d’urgences…). Malgré le fait que les habitants ne souhaitent pas dévoilé des informations à leurs voisins, ils en sont contraint puisque l’escalier est un endroit commun qui va donc laissez paraitre des informations publiquement. Dans l’article de Robert Maggiori, la relation entre voisins n'est pas seulement le partage d’un espaces communs c’est aussi une relation de corps ,à corps car il est possible d’heurter ou de frôler son voisin notamment si les espaces sont petits.

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