Question sur corpus utopie.
Commentaire de texte : Question sur corpus utopie.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar francisdu59 • 11 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 1 023 Mots (5 Pages) • 588 Vues
Au XVIIIe siècle, la confiance dans la perfectibilité de l’homme et le progrès scientifique donne à l’utopie deux formes principales : l’Utopie régressive d’un monde paradisiaque où l’homme vit en accord avec la nature comme c’est le cas pour Diderot, Fénélon et Montesquieu. Cependant, pour Candide, l’Utopie progressiste est tournée vers le futur marqué par le progrès matériel et moral. Dans les deux cas, l’utopie est caractérisée par des éléments propres.
Tout d’abord, l’utopie est caractérisée par un peuple modeste sans superflu qui n’estime que ce qui sert véritablement aux besoins des hommes. C’est pourquoi dans Les aventures de Télémaque, les champs lexicaux dominants sont celui de la simplicité (« simple » « frugale » « simplicité ») et de l’agriculture (« berger », « laboureur », « charrue ») ce qui a pour but de mettre en avant les conditions de vie des habitants. De même, il est cité qu’ils sont « presque tous bergers ou laboureurs » contrairement aux « artisans » minoritaires car « ils ne veulent souffrir qu’aux véritables nécessités de l’homme ». Ainsi, le berger et le laboureur ont pour but d’apporter la nourriture qui est un besoin primaire contrairement aux artisans qui améliorent les conditions de vie des habitants. Enfin l’or est comparé au fer à la ligne 14 ce qui met encore une fois en avant que la rareté est un besoin superflu. Dans le second mouvement du texte de la ligne 21 à 32, un habitant critique la société européenne grâce à des accumulations de questions rhétoriques et d’hyperboles avec l’énumération des européens énoncée de la ligne 21 à 23 portées sur le luxe européen. En effet, on retrouve ces similarités dans Les lettres persanes, de la ligne 11 à 15 dans une énumération tout comme dans Candide où l’or et les pierreries sont comparées à des cailloux et du sable. De plus, le roi « soupe » sans disproportionner les événements. Enfin dans le texte de Diderot, le vieillard qualifie les lumières qui désignent le savoir et la connaissance d’inutiles. Une antithèse visant encore une foi à mettre en avant cette population modeste sans superflu.
Également, l’utopie est caractérisée par un peuple en accord avec la nature. Le vieillard dans Supplément au voyage de Bougainville expose deux arguments principaux dans le but de prouver
l’égalité entre les hommes. Le premier « Nous suivons le pur instinct de la nature et tu as tenté d’effacer de nos âmes son caractère » où le pur instinct de la nature est une personnification représentant l’innocence citée précédemment par le vieil homme. Le deuxième « Vous êtes deux enfants de la nature » comparée en complément avec le premier argument à une mère bienveillante qui traite ses enfants sous un pied d’égalité, mettant en avant un profond respect pour celle-ci de même que la nature est aussi personnifiée en étant qualifiée de naïve dans Les lettres persanes. « La religion vint adoucir dans les mœurs ce que la Nature y avait laissé de trop rude » montre que la nature est perçue comme un cadeau des Dieux de même dans Candide où le vieillard « remercie sans cesse » Dieu. Dans Les Aventures de Télémaque, on retrouve le champ lexical de l’abondance (« double moisson » « plusieurs » « richesse ») ainsi que celui de la fertilité (« fleurs » « praire
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