Question de corpus d'avant-propos et préfaces

Les quatre textes du corpus qui nous sont donnés sont : « Avant-propos à

La Comédie humaine » de Honoré de Balzac en 1842, « Préface à Germinie

Lacerteux » des deux frères Edmond et Jules de Goncourt en 1865, « Préface

aux Rougon-Macquart » d’Émile Zola en 1871, et enfin « Le roman » de Guy de

Maupassant en 1887. Tout d’abord on peut constater que les œuvres d’ou

proviennent ces extraits ont toutes étés écrites à la même époque, c’est à dire

au 19 e siècle, et issus d’auteurs du même mouvement littéraire : celui du

réalisme et du naturalisme.

Maintenant nous allons nous poser la question suivante : Quels éléments

communs peut-on dégager des différentes visions que proposent ces quatre

auteurs quand au rôle et aux caractéristique du roman tel qu’ils le conçoivent ?

Tout d’abord, il faut savoir que ces quatre extraits sont des préfaces

d’œuvres de 5 différents auteurs célèbres du 19 e siècle réalistes et naturalistes.

Ces différents auteurs ont tous une version différente du roman mais on peut

remarquer quelques ressemblances. Ils parlent tous dans leurs textes de la

société. Honoré de Balzac dans son texte utilise une métaphore en comparant

les animaux décrits dans un ouvrage de George-Louis Leclerc de Buffon à la

société : « Si Buffon a fait un magnifique ouvrage en essayant de représenter

dans un livre l’ensemble de la zoologie, n’y avait-il pas une œuvre de ce genre à

faire pour la société […] ». Les frères Goncourt eux essayent de répondre à la

thèse suivante : « nous nous sommes demandés si ce qu’on appelle « les

basses classes » n’avaient pas le droit au Roman […] ». Émie Zola dit dans son

texte « Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres […] ».

Et enfin Guy de Maupassant lui utilisera plutôt la comparaison afin de

comparer le réaliste à un artiste : « Le réaliste, s’il est un artiste […] ».

Pour conclure, se corpus de quatre textes, quatre préface nous

montre que ces cinq auteurs de la même époque et du même

mouvement littéraire ont tous des conceptions du roman différentes mais

reviennent toujours au même sujet commun, celui de la société.

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