Miroir, Mon beau miroir

Cette synthèse composé de quatre documents a pour thème “corps naturels, corps artificiels” et pour sujet “miroir, mon beau miroir”.

Trois de ces documents sont argumentatifs. Le premier, est un poème dont le titre est Les Amours d'Ovide paru aux éditions Les Belles Lettres en 1987 ou une femme s’enlaidit a trop vouloir modifier sa chevelure pour plaire. Les deux autres documents sont des essais l’un est de David Le Breton qui a pour titre Anthropologie du corps et modernité paru aux éditions PUF, coll. “Quadrige” en 2008, dans cette extrait pour l’auteur l’apparence physique est le résultat d’un bricolage identitaire visant à perfectionner le corps. Le second est de Henry Delmar et Jean-François Mattéi qui s’intitule Philosophie de la chirurgie esthétique : une chirurgie nommée Désirs, paru aux éditions Odile Jacob en 2011 et dans lequel les auteurs établissent un parallèle entre le corps et l’objet de consommation. Le dernier texte est un roman narratif de Guy De Maupassant qui a pour titre Fort comme la Mort paru en 1889, dans cet extrait les auteurs établissent un parallèle entre le corps et l’objet de consommation.

Nous allons d’abord étudier le corps dans tous ses états.

Pour commencer nous allons étudier le corps en scène ou le corps au naturel. Tous les documents évoque cela. Pour Henry Delmar et J-F Mattei en améliorant son corps, la femme cherche à s’identifier à une représentation idéalisée. C’est ce que nous voyons chez Ovide puisque bien que d’une qualité exceptionnelle, la chevelure de l'héroïne ne lui convenait pas au naturel. D’ailleurs, Guy de Maupassant nous présente une femme qui surprise par le regard de la domestique en train de s'insulter devant la glace et comme mise à nue. Quand à David le Breton, il affirme que le corps n’est plus le lieux de l’authenticité et qu’il mette en scène une identité bricolée.

De plus nous constatons les variations artificiel d’un corps modulable à l’envie. Trois documents font référence à cela. Selon Henry Delmar et J-F Mattéi ont modifié notre apparence physique en s'imitent les uns les autres. C’est pourquoi David le Breton est persuadé que le corps est un brouillon de soi dont l’anatomie remaniable se décline selon l’ère du temps. L'héroïne d’Ovide nous le raconte en ne cessant de transformer artificiellement ses cheveux.

Enfin, il est fait allusion a un corps exposé et chosifié. Tous les documents s’accordent là dessus. Henry Delmar et J-F Mattéi affirme que le corps fascine autant qu’un objet de consommation dont on augmente la valeur marchande en le perfectionnant selon des modèles médiatiques. David le Breton complète cette idée en écrivant que le culte de l’apparence célébré par la société du spectacle entraîne certains à façonner radicalement leurs corps comme n’importe quel autres objets de consommation. Ovide nous raconte donc que pour remplacer les cheveux brûlés par le fer a boucler et les teintures répétés sont héroïne achète une chevelure confectionné à partir de cheveux d’esclaves. Quant au personnage de Guy de Maupassant il est absorbé par l’examen de son visage qu’il manipule comme un objet.

Après avoir étudié le corps dans

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