Madame de stael

Commentaire de texte De la littérature

Dans les années 1800, l'égalité homme-femme n'est meme pas envisagable, l'homme est le sexe fort, superieur tandis que la femme est soumise, sans aucune liberté et n'a d'utilité que les taches domestiques et maternelle. À cette époque, très peu de femmes osent prendre la parole sur ce sujet. Une femme en particulier abordera le sujet : Anne-Louise-Germaine Necker

Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Stael-Holstein, plus connue sous le nom de  Madame de Stael est une romanciere, epistolière et philosophe née le 22 avril 1766 et décède le 14 juillet 1817.

On relève 3 principauxElle est favorable à la Révolution Française et aux idéaux de 1789 mais est considérée comme une opposante gênante par les maîtres de la révolution a cause de ses idées d'une monarchie constitutionelle. essais philosophiques : les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l'influence des passions sur le bonheur de l'individu et des nations (1796) et celui que nous allons étudier : De la littérature (1800)

De la littérature est un ouvrage narratif, polémique et pathétique visant a revendiquer cette injustice « normalisée » ainsi que de faire changer la mentalité en se battant.

Dans cet extrait, Madame de Stael dénonce le statut de la femme et l'image que celles-ci ont aux yeux des hommes dans une société mysogine où le patriarca règne. Mais comment Madame de Stael s'y prendra-t-elle pour faire passé ses idées dans cet extrait ? Nous y répondrons en etudiant tout d'abord l'espérance d'un futur meilleur pour les femmes puis le contraste de la triste réalité. Puis, nous verrons la vision des hommes et de la société sur le rôle de la femme. Nous terminerons avec une comparaison montrant les différences entre les hommes et les femmes.

        Tout d'abord, Madame de Stael nous fait part de son espoir d'un futur meilleur en utilisant un lexique utopique et des affirmations mais emploie ligne 4 « je le crois », montrant ainsi l'incertitude de ce qu'elle avance. Elle fait une transition ligne 6 « mais à l'heure actuelle » nous basculant brutalement vers un retour à la triste réalité. Une réalité où les femmes « ne sont pour la plupart ni dans l'ordre de la nature ni dans l'ordre de la société » (ligne 6), où les femmes sont traitées comme des moins que rien jusqu'à penser qu'elle ne mérite que la pitié (ligne 34). Nous notons aussi l'oxymore ligne 9-10 employant les mots « tout » et « rien » dans la phrase créant ainsi un contraste qui donne à ses propos un plus gros impact. Madame de Stael compare également les femmes aux affranchis et aux esclaves et les hommes comme les empereurs montrant ainsi le degrès d'opprimation et d'infériorité que subissent les femmes.

        Cette opprimation et cette infériorité vient beaucoup de la mentalité des hommes et de la société et c'est ce que Madame de Stael va dénoncer. En effet, d'aprés les hommes et dans les critères de la société, la femme ne doit se consacrer qu'uniquement aux « vertus domestiques » (ligne 12-13). Elles sont considérées comme des objets puisqu'elles « attirent les regards ».De même qu'une femme ne doit pas dépasser les codes de la société : celle ci ne doit pas être considérée comme une personne « distinguée » ou bien sortir des habitudes au risque que cela déplaise au public et que celui ci soit contre elle. Les hommes peuvent se comporter de manière perfide avec elle sans craindre d'être réprimender par cette société mysogine. Madame de Stael compare également une femme aux « Parias de l'Inde », prouvant a quel point la femme est exclue du milieu social et donc des liens sociaux. Grace a cette métaphore, l'auteure dénonce la place qu'occupe la femme au sein de cette société et comment celle ci serai traitée en cas de déboires ou d'écarts

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