Les soirées du jeudi
Commentaire de texte : Les soirées du jeudi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rosalieanaton • 5 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 370 Mots (6 Pages) • 2 239 Vues
Lundi 30 mars 2020
Commentaire de texte « les soirées du jeudi »
I-Une soirée macabre et monotone
a)L’ennuie de Thérèse
b)L’ambiance pesante
II-Le dégout de Thérèse
a)Personnage assimilé a des créatures grotesques
b)Omniprésence de la mort
Emile Zola est un écrivain, journaliste et homme public français ,considéré comme le chef de file du mouvement naturalisme.
Le mouvement du naturalisme cherche à introduire les sciences humaines et sociales dans les romans .
C’est en 1864 qu’il écrivit sa première œuvre nommée :
« les Contes à Ninon » ou plutôt les huit contes à Ninon qui ont été écrit de 1859 à 1864. Ils reflètent les hésitations d’Emile Zola qui est tiraillé entre rêve et réalité .
Les Rougon-Macquart sont une série de livres écrits par Zola.
L’ouvrage se compose de 20 romans écrits ayant pour but d’étudier l’influence du milieu sur l’Homme. Emile Zola s’est inspiré de la Comédie Française de Balzac. Cet œuvre provoquera un triomphe et marquera le mouvement du naturalisme .
Zola, étranger à l’affaire Dreyfus se voit dans l’obligation d’intervenir en 1898 en publiant un article intitulé « Pour les juifs » car pour lui la haine contre les juifs (l’antisémitisme) se faisait trop grande .
Il publia plus tard un autre article nommé « J’accuse » le 13 janvier 1898 dans le journal l’Aurore.
C’est donc « grâce à lui que cette histoire a vu la fin »
Zola était l’ami de Paul Cézanne, grand peintre français du XVIIe ils se sont rencontrés au collège et se sont par la suite liés d’une grande amitié.
Emile Zola est mort le 29 septembre 1902 à la suite d’une asphyxie par un gaz produit par sa cheminée
Plus particulièrement l’extrait que nous allons étudier nous présente le regard ennuyé de Thérèse à travers « les soirées du jeudi » qui réunissent chaque semaine les principaux protagonistes de l’histoire autour d’une partie de domino chez les Raquin. On peut ainsi se demander comment l’auteur rend-il l’ennuie de Thérèse pour le milieu bourgeois et ses coutumes ?
Pour répondre à cette problématique nous allons, dans un premier temps, étudier la manière dont l’auteur manifeste l’ennuie de Thérèse
Dans un premier temps , nous analyserons l’ennuie de Thérèse puis nous étudierons l’ambiance pesante.
D’emblée nous comprenons que les soirées du jeudi sont le rendez-vous hebdomadaire où les Raquin reçoivent monsieur Michaud, ex-commissaire de police, et son épouse Suzanne ainsi que monsieur Grivet, employé des chemins de fer. Laurent sera invité à ces soirées par la suite. Au cours de ces soirées, les personnages jouent aux dominos.
En effet ,Thérèse éprouve un ennui profond et de l’aversion pour ces soirées du jeudi car elle ne supporte pas être en compagnie de ces individus qu’elle exécrer ce qui montre également son dégout
Cependant ,nous pouvons constater ligne 59-60 « elle le caressait d’une main tandis qu’elle posait les dominos de l’autre » met en lumière le désintérêt que porte Thérèse à ces soirées et l’ennuie qui la ronge .
Par ailleurs, le romancier use d’énumération doublé d’un parallélisme de construction ligne 61-62 qui insiste sur les prétextes que Thérèse trouve pour ne pas à avoir à assister et subir à ces soirées .Pour ne pas avoir à être un témoin désespéré et être oisive à moitié endormie elle se plaint souvent de cela ce que nous constatons ligne 62 « malaise ,migraine ».
De plus la ligne 63-64 « un coude sur la table, la joue appuyée sur la paume de main » insiste sur son ennuie.
Nous remarquons également que Thérèse ne sera présente qu’à partir de l’arrivée de Laurent aux soirées du jeudi. Avant l’arrivée de l’homme qui deviendra son amant, elle restait dans la boutique, ce qui énervait profondément Camille.
L’atmosphère du roman d’Emile Zola est particulièrement pesante pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le roman se déroule presque exclusivement dans des lieux clos, à savoir la boutique et l’appartement des Raquin, puis l’atelier et l’appartement de Laurent. Un seul chapitre se déroule en extérieur, à Saint-Ouen, mais il s’agit du chapitre où Camille est tué (chapitre XI). Thérèse Raquin est ainsi un roman étouffant, très peu aéré spatialement. A cette absence de variété spatiale s’ajoute la monotonie et la répétition de leur quotidien : tout le roman sera notamment rythmé par les soirées du jeudi, où les Raquin et leurs invités se réunissent afin de tromper leur ennui via une partie de dominos. Ces soirées n’évolueront guère et reprendront même après la mort de Camille. En outre, le nombre de personnages est très limité (4 personnages principaux et 4 personnages secondaires) et tous vivent progressivement ensemble, dans un espace resserré qui deviendra de plus en plus invivable : Thérèse reçoit son amant à l’étage pendant que madame Raquin accueille les clients au rez-de-chaussée. Par ailleurs, le roman est oppressant car les personnages n’arrivent pas à aller de l’avant : littéralement, le roman ne progresse pas. En tuant Camille, Thérèse et Laurent pensaient se débarrasser de lui et gagner le bonheur mais le meurtre rend leur vie infernale : jamais Camille ne sera plus présent finalement qu’après sa mort puisqu’il hante les deux coupables. Il perturbe leurs nuits et leur amour. Tel un fantôme, il s’immisce la nuit entre les deux amants diaboliques, plongeant ainsi le roman dans une atmosphère particulièrement fantastique. Après avoir analyser une soirée macabre et monotone nous étudierons le dégout de Thérèse .Nous pouvons constater que Zola mise beaucoup sur le champs lexical du jeu autant au sens propre car elle joue au domino qu’au sens figuré elle joue comme une comédie pour pouvoir éviter ces soirées elle invente des maux de tète qu’elle aurait qui lui empêcherait d’assister à de nombreuses soirées.
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