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Les regrets joachim du bellay

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Par   •  17 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  869 Mots (4 Pages)  •  2 454 Vues

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Joachim Du Bellay est un poète lyrique et satirique de la Renaissance donc du XVIème siècle. Il écrit un recueil de poèmes "Les Regrets" il fait partie du mouvement littéraire de la Pléiade. Ici le sonnet IV de son recueil écrit en mille cinq cents cinquante-huit il nous montre de façon lyrique ce qu’il pense des poètes, de la poésie avant et de son époque ainsi que sa volonté de pas suivre leur pas.

Alors quelle est la conception de la poésie selon Joachim Du Bellay?

Nous étudierons ce sonnet sa formation avec sa négation omniprésente, qui relève sa manière de vouloir écrire simplement tout en étant moderne.

Du Bellay écrit ce poème de manière traditionnelle donc en sonnet mais il fait preuve de modernité en nous expliquant son sentiment avec cette omniprésence de négation.

C’est un sonnet le poème il est donc de forme fixe composé de quatre strophes en alexandrins. Ses deux premières strophes sont des quatrains leur rimes sont embrassées et pauvres. Les rimes des quatrains sont féminines et masculines. La rime avec le premier vers et le dernier est donc masculines alors que la rime avec le deuxième et le troisième vers est féminines se termine par un "e" muets. Ligne une et quatre rime avec "Grecs" et "regrets" ainsi qu’une rime ligne deux et trois avec "Horace" et "grâce". Le procédé est le même dans le second quatrains. Dans les deux tercets qui suivent les rimes sont suivies et pauvres et sont toutes féminines comme avec ligne neuf et dix avec "écrire" et "dire". Il écrit de façon lyrique afin d’exprimer sa façon de penser en utilisant le champs lexical associé "mes regrets" ligne quatre ou encore des adjectifs mélioratifs pour les poètes qu’il cite comme "les beaux traits" ligne deux.Ce n’est pas pour autant qu’il veut leurs ressembler bien au contraire.

Dans ce poème la répétition de "Je ne veux" ligne une,deux et "veux-je" lignes trois, est montré trois fois. Le lecteur remarque donc dès le début l’envie de ne pas suivre l’exemple des auteurs de l’Antiquité qu’il cite comme Horace ou encore Pétrarque contrairement aux poètes de son époque qui eux les idéalisaient.Dans le premier quatrain Du Bellay nous montre sa vision du poème non pas en nous disant ce qu’il fait mais ce qu’il ne fait pas toujours avec la même répétition et en s’opposant aux manières de l’Antiquité d’Horace, Pétrarque ou encore Ronsard " Je ne veux retracer les beaux traits d’un Horace" ligne deux. En faisant cela le poète efface tout ce qui a été créé et les codes d’écriture de l’Antiquité que les auteurs de sont époque respectent encore afin de commencer sur de nouvelles bases. Les adjectifs mélioratifs sont poussés à l’extrême afin de montrer que les poètes montre quelque chose d’impersonnelle, idéalisée et impossible à atteindre.

Ce poète veut nous apprendre qu’est-ce que la poésie selon lui en voulant être simple et moderne, une idée nouvelle.

L’auteur annonce que les "réels poètes" comme lui ont une qualité bien plus utile que les anciens n’ont pas: L’audace.

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