Lecture cursive Candide

CISSE Hatouma                    

Lecture cursive sur Candide

   Candide ou L’Optimisme est un conte philosophique français de Voltaire, paru en janvier 1759 à Genève en Suisse. Ayant été réédité plus de vingt fois, il est l’un des plus grands succès littéraires francophones au monde.

   Le premier titre de ce livre Candide fait référence au nom du personnage principal, mais aussi à l’adjectif candeur qui représente quelqu’un d’innocent et naïf. Le second titre: L’Optimisme, de l’adjectif optimiste désigne une doctrine philosophique selon laquelle le monde est bon et que le bien a plus de place que le mal. Ces deux titres associés peuvent déjà nous guider sur ce que l’histoire raconte.

   Candide est un livre qui regroupe tout les sujets philosophiques de son époque tel que la religion, le fanatisme, la liberté politique, l’obscurantisme ou encore l’esclavage.

   Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet est un écrivain, philosophe et homme d’affaires français né en 1694 et mort en 1778 à Paris. Il a marqué son époque par ses nombreuses productions littéraires et son combat politique. Il est l’un des écrivains les plus célèbres de son temps notamment grâce à ses diverses écrits: ses contes et écrits philosophiques ainsi que ses œuvres théâtraux et poétiques.

    Ce récit raconte l’histoire d’un jeune garçon naïf, endoctriné par son professeur qui lui enseigne que le monde est bon et bien, qui entame un long voyage de l’Europe à l’Occident et vit de nombreuses aventures et mésaventures pour retrouver sa bien-aimée.

   En lisant le résumé de ce livre, j’ai l’impression d’un livre très intéressant qui parle de grands et divers thèmes intéressants et importants. C’est un livre qui a l’air d’être très intéressant à lire.

  Au moment de la création de ce livre, Voltaire est bouleversé par le tremblement de Terre de Lisbonne en 1755, qu’il évoque dans le chapitre cinq du roman. Le livre est aussi crée dans un contexte philosophique où le philosophe allemand Leibniz affirme que le monde est parfait et que le mal existe mais est compensée par un bien plus grand. De plus, selon lui rien n’arrive sans qu’il y est une cause. Dans son ouvrage, il s’attaque et critique Leibniz.

   Candide est le personnage principal de ce livre, c’est un garçon naïf et innocent qui est endoctriné par le monde qu’il croit être parfait. Il tombe amoureux de la fille des barons pour lesquels il travaillait et avec son professeur Pangloss, il connaîtra de nombreux voyages où il rencontrera de nombreux personnages et se fera sa propre vision du monde tout au long de son voyage. Il retrouve sa bien-aimée transformée mais décide de l’épouser.

   Cunégonde est la fille des barons et la bien-aimée de Candide au début de l’histoire, au fil de l’histoire elle connaît de nombreux drames qui la transforme en une femme laide à la fin même si Candide décide de l’épouser à la fin.

   Pangloss est le professeur de philosophie de Candide qui l’enseigne et le démontre que tout est le mieux dans le meilleur des mondes. Il incarne la doctrine philosophique du philosophe Leibniz

  Au début de l’histoire, Candide est présenté comme un jeune garçon innocent et naïf qui croit qu’il est dans le meilleur des mondes.  

   Et c’est dès sa présentation dans le chapitre un qu’on le remarque:

 « Un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple. C'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide»

   Plus tard après les premiers mésaventures, il commence déjà à réfléchir sur sa physionomie du monde et ne comprends pas pourquoi le monde n’est il pas comme il l’avait imaginé et entendu.

 « Mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays−là et qu'on y était chrétien, il ne douta pas qu'on ne le traita aussi bien qu'il l'avait été dans le château de Monsieur le Baron » l.18-20 chap 3

« Maître Pangloss me l'avait bien dit que tout est au mieux dans ce monde, car je suis infiniment plus touché de votre extrême générosité que de la  dureté de ce monsieur à manteau noir et de madame son épouse.»

...