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Lecture analytique (Une vie, Zola)

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Par   •  15 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 188 Mots (5 Pages)  •  671 Vues

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Lecture analytique:

Guy de Maupassant est l’un des écrivain majeurs du XIXe siècle, tout comme ses camarades Zola ou bien Flaubert. Ses écrits font parties des mouvements réaliste et naturaliste et il est également l’auteur de romans et nouvelles à succès tel que Boule de suif (1880), Bel-Ami (1885), ou encore Une vie (1883) dont nous allons étudier l’extrait de l’accouchement de Jeanne au chapitre 8. Nous tenterons alors de démontrer le réalisme de cette scènes décrite par Maupassant.

Problématique: En quoi cette scène d’accouchement est-elle réaliste?

Une scène réaliste:

a) Des souffrances insurmontables

Dans cet extrait, on peut lire l’effroi, l’épouvantes et la pure violence qui décrit l’accouchement de Jeanne.

La douleur de Jeanne dans cet extrait parait dévastatrice et insupportable comme le montre le champs lexical de la douleur: « les douleurs reprirent tout à coup avec violence, et devinrent bientôt épouvantables » (l.3), « la crise devenait tellement violente que toute idée s’éteignait en elle. Elle n’avait plus de force, de vie, de connaissance que pour souffrir. » (l.9-10). Pour elle cette accouchement n’est que torture, elle finie même par penser qu’elle est arriver à la fin de sa vie et qu’elle va mourir: « Mais une convulsion effroyable la saisit, un spasme si cruel qu’elle se dit: «Je vais mourir. Je meurs! » »(l.18). Evidemment on peut constater tout cela grâce a l’hyperbole dont fait preuve Maupassant « les cris involontaires jaillissent »(l.4) qui réfèrent à la puissance avec laquelle elle pourrait crier, hurler.

[Paragraphe b]

2. Une fine analyse psychologique: jalousie et révolte:

a) La trahison de Rosalie

Jeanne, qui est en pleine agonie se met à penser à celle qu’elle considérait comme son amie, Rosalie.

Pendant qu’elle souffrait le martyr, Jeanne pensait à Rosalie qui, elle, pendant sont accouchement n’avait absolument pas souffert « pensait sans cesse à Rosalie qui n’avait point souffert, qui n’avait presque pas, gémi, dont l’enfant, l’enfant bâtard était sorti sans peine et sans tortures. » (l.4-5), elle se comparait à elle et on peut ressentir la jalousie et le mépris de Jeanne à l’égard de sa servante lorsqu’elle s’insurgeait de la situation « elle faisait sans cesse des comparaison incessante; e elle maudissait Dieu, qu’elle avait cru juste autrefois; elle s’indignait des préférences coupables du destin , et des criminels mensonges de ceux qui prêchent la droiture et le bien. » (l.6 à 8). Ici on peut clairement affirmé que le point de vue du narrateur est omniscient, Maupassant décrit ce que pense et ressens Jeanne à l’égard de Rosalie et Julien « une douleur à l’âme l’étreignait en se rappelant ce jour ou sa bonne était tomber aux pieds de ce même lit avec son enfants entre les jambes »(l.12-13) :qui est une comparaison des deux scènes d’accouchements ,une métaphore est utilisée pour imagée sa douleur qui est également une douleur morale : une mémoire sans ombres- « Elle retrouvait avec une mémoire sans ombres les gestes, les regards, les paroles de son mari… »(l.15), « Alors une révolte furieuse, un besoin de maudire emplit son âme, et une haine exaspérée contre cet homme qui l’avait perdue, et contre l’enfant inconnue qui la tuait » (l.19-20)

Elle désigne aussi Julien, par périphrase, « homme égoÏste » : « elle lisait le même ennui, la même indifférence pour elle que pour l’autre, le même insouci d’homme égoÏste, que la paternité irrite »(16-17) terme générique de « mari ». Enfin une gradation qui montre

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