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La venus noire

Commentaire d'oeuvre : La venus noire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  742 Vues

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Le film d’Abdellatif Kechiche

Abdellatif Kechiche a fait deux adaptations de l’histoire de la Vénus Hottentote, l’une en film, l’autre en bande dessinée. Le film, intitulé Vénus noire, sorti sur les écrans français le 27 octobre 2010, raconte la vie de Saartjie Baartman.

Le film commence à Paris, dans l’Académie royale de médecine , en 1815.

Un anatomiste, avec son assistant, exposent le moulage d’une femme nue, puis font passer aux hommes présents dans la salle, les organes génitaux, disséqués puis mis en bocal, de cette dernière.

Il fait ensuite une analyse du tablier hottentot, plus communément appelé macroymphie (élongation des petites lèvres), selon lui, ce n’est pas une particularité d’organisation qui permettrait d’établir un rapport entre les femmes et les singes.

En revanche, la proéminence de ses fesses, serait comparable avec celle des femelles de mandrill, des papillons et d’autres femelles d’espèces de singes Il procède ensuite à une classification des « races », celle ci se faisant par les caractéristiques de la tête. D’après les caractéristiques communes, le nègre aurait le museau saillant et la face et le crâne comprimé par les côtés, le kalmouk quant à lui, le museau plat et la face élargie. La femme bochiman dont est exposé le moulage, à le museau plus saillant que le nègre, la face plus élargie que le kalmouk, et les os du nez plus petit que l’un et l’autre. L’anatomiste dit qu’il n’a jamais vu de tête humaine plus semblable au singe que la sienne.

Pour finir, à l’aide d’une tête de momie, le scientifique en conclut que les, quel qu’ai été leur teint, appartenaient tous à la même race d’Hommes que ceux présents à la conférence, qu’ils avaient le crâne et le cerveau aussi volumineux, que les hommes de la salle, par extension, que les hommes blancs. Ce qui mène à dire que les autres « races » sont inférieures.

Le film nous projette ensuite dans une rue de Londres, en juin 1810, où se produisent divers spectacles.

On assiste ensuite à un spectacle de la Vénus Hottentote, d’abord enfermée en cage, elle apparait comme hostile ,sauvage, et quand elle en sort, elle s’empresse d’essayer d’attaquer le public, mais aussi l’homme qui fait le spectacle, et qui prend l’avoir capturée en Afrique.

Durant le spectacle, elle parade, fait de la musique, de manière exagérément raté, sous les huées du public, puis elle danse au son de la goura, que l’homme qualifie de musique sauvage africaine, et se fait toucher les fesses par les spectateurs

Après le spectacle, on découvre Saartjie Baartman, une femme blasée, fumeuse et buveuse, ayant fuit le Cap (actuelle Afrique du Sud) avec la promesse d’Hendrick Caezar (l’homme qui organise le spectacle) de trouver à Londres la fortune, et la liberté.

Saartjie fait la rencontre de Réaux, dompteur d’animal, et Jeanne son assistante, dans un bar à prostituées, Jeanne en étant une chez la Veuve Stuart.

L’African Association mène en procès Caezar accusé de l’exploiter, de l’exposer de manière indécente, et de violer l’acte d’abolition de la traite des esclaves. Durant le procès, Saartjie dit ne pas agir sous la contrainte de Caezar, elle est libre, c’est une artiste, mais les personnes présentes au procès ne sont pas de cet avis, et hue à la fois Caezar, mais aussi Saartjie car elle nie ce qui pour eux une vérité. Le procès se finit sans problème pour Caezar.

Réaux pait ensuite pour voir son entrejambe, puis Saartjie est baptisée.

Réaux

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