La machine infernale Acte IV

INTRODUCTION :

L'extrait : Cet extrait fait parti de l'acte I, il met en scène la reine Jocaste et son fidèle ami Tirésias qui est un devin/prête aveugle. Cette scène a lieu avant l’arrivée d’Oedipe à Thèbes mais après la mort de Laïus dont deux soldats ont vu son fantôme. Jocaste vient sur les remparts pour enquêter sur la mort du roi. Jocaste fait son entrée en scène par les escaliers avec Tirésias, on entend leur voix avant de les voire (on ne sait pas qui c'est), ils surgissent des profondeurs.

STRUCTURE DE LA PIECE :

• Acte I : Le fantôme → réécriture d'Hamelet, apparition du fantôme de Laïus aux gardes de

            Thèbes.

• Acte II : La rencontre du Sphink →  Le Sphinx amoureux d'Œdipe veut sauver ce dernier,

            mais la fatalité doit s'appliquer (retour en arrière dans la pièce).

• Acte III : La nuit de noce → voit la concrétisation de l'inceste retardée par les rêves des 2

            époux.

• Acte IV : Œdipe roi → 17ans après, la peste, la révélation du messager de Corinthe, mort de

            Jocaste et Œdipe se crève les yeux (aveugle).

• La voix → introduit chaque partie, elle joue en quelque sorte le cœur.

Problématique : Quelle image a-t-on de la reine Jocaste ? Comment est-elle représentée ?

I- Le personnage de Jocaste.

a) La noblesse remise en cause.

Le langage familier qu'emploie la reine, elle qualifie Tirésias de « sobriquet » et le surnomme « zizi », ces thermes l'infantilisent. Elle fait de lui un enfant « il se vexe » → boudeur. « sobriquet » → connotation sexuelle,  conversation banale ce n'est as digne d'une reine. Mais elle a un rapport particulier avec Tirésias, ils sont amis « zizi » → affection pour lui, elle le guide dans les escaliers.

Son caractère paranoïaque personnifie les objets « les écharpes me détestent », « je déteste » → le objets ont un pouvoir sur elle.

Elle se plaind « les escaliers me rendent folle » → hyperbole disproportionnée, elle est exagérée.

Elle respecte quand même Tirésias en le tutoyant « ce n'est pas contre toi que j'en ai » → lui parle comme si c'était une personne de sa famille , on perd le prestige de la noblesse , marque de confiance. Mais elle se rappelle qu'elle est reine, elle maintient une distance en le vouvoyant « je suis votre reine ne l'oubliez pas » → elle joue la reine et l'enfant → lunatique.

b) L'héro tragique.

« je la crains, je n'ose pas m'en séparer » → antithèse, sous entendu du destin car cette écharpe la tuera. Comme elle nous le dis (l.46) avec la gradation « je le déteste , […] elle me tuera ». La répétition ex clamatives de « c'est affreux ! c'est affreux ».

« tout les jours cette écharpe m'étrangle » → connotation au destin, elle est incapable de voir son avenir.

Jocaste remet en question le personnage devin de Tirésias a plusieurs reprise → « a quoi ça sert d'être devin, je demande », « Et à quoi sert ton troisième œil, je demande ? ».

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