L'Ennemi de Baudelaire

La vision du monde du poète évolue dans le poème «L'Ennemi» de Charles Baudelaire. À son début, soit dans la première strophe, Baudelaire cherche à exprimer un sentiment de nostalgie et de regret par rapport à son enfance: «Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage». La connotation négative de l'expression «ténébreux orage» met en évidence le fait que Baudelaire pense que commencement de sa vie a été majoritairement triste et ennuyeuse.

De plus, au milieu du poème, le poète remarque que son inspiration lui échappe au fil du temps. Il écrit: «Voilà que j'ai touché l'automne des idées». L'automne est la saison où les feuilles tombent des arbres, les animaux se réfugient pour l'hiver, bref, c'est le moment de l'année où l'arrivée de la saison morte se fait le plus ressentir. Baudelaire utilise cela pour exprimer le fait qu'il perçoit l'arrivée une fin dans ses idées, ou qu'il commence graduellement à perdre de l'inspiration.

Idée principale 1 :

Au fil du temps, la vision que le poète a du monde évolue

        Idée secondaire 1 : Le début du poème évoque la nostalgie

        Idée secondaire 2 : Le poète sent qu'une fin est proche

Idée principale 2 : L'avancement du temps est synonyme de l'approche de la mort

        Idée secondaire 3 : Le poète se pose des questions sur son avenir

        Idée secondaire 4 : Le poème se termine en douleur

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