Introduction à l'étude du conte philosophique Micromégas, chapitre 7, Voltaire, 1752.

Le texte que nous allons présenter est un extrait du chapitre 7 du conte "Micromégas", Voltaire. Oeuvre publié en 1752 et destiné à distraire Frédérique II à Berlin ( Roi de Prusse). IL s'amuse à mettre ses connaissances de la théorie de la relativité à Newton au service d'un conte divertissant qui invite le lecteur à réfléchir sur sa place d'être humain. Grâce au procéder du regard étranger (= détoure par la vision de l'autre pour mieux critiquer la société) qui rend possible l'argumentation indirect, le conte décrit la visite de la terre par un être venu d'une planète de l'étoile Syrius et de son compagnon le secrétaire de l'académie de Saturne. Micromégas, le personnage éponyme est un géant de 32km de haut et qui a 250 ans. C'est un jeune savant parlant 1 000 langues vivant plusieurs milliers d'année et habitant une gigantesque planète.

A la suite de travaux scientifiques contesté par les fanatiques religieux de sa planète, il est contraint à l'exil. C'est alors qu'il entreprend un voyage dans l'univers en espérant découvrir un monde meilleur. A son arrivé sur Saturne il va se moquer de la petite taille des habitants (2kg de haut). Il va être surprit quand il va voir que ses nains on de grandes connaissances. Il va se lier d'amitié avec le secrétaire de l'académie des sciences de Saturne. Ensemble, les deux voyageurs visitent Jupiter puis Mars et ils décident de faire une halte sur la Terre en pensant que cette planète est inhabitée mais en ramassant les diamants de son collier cassé et qui font office de loupe, Micromégas va se rendre compte que les êtres vivent sur cette terre. Saisissant un navire qui naviguait en mer, il va communiquer avec les hommes d'équipage qui reviennent d'une expédition au Pole-Nord (référence à l'expédition de Maupertuis (1736-1737). S'il parlent très bien des sciences, les hommes sont très inquiétant lorsqu'ils parlent des guerres et des massacres. Micromégas qui pensait que ses minuscules être devaient connaître le bonheur à penser et à aimer, va vite être déçu en apprenant qu'ils passent en réaliter leur temps à s'entretuer.

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