Fiche de lecture: mémoire d'un rat de Pierre Chaine
Fiche de lecture : Fiche de lecture: mémoire d'un rat de Pierre Chaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar locus78 • 8 Mars 2020 • Fiche de lecture • 759 Mots (4 Pages) • 21 235 Vues
Binet Louison 6/01/2020
3èmeA
Fiche de lecture : Mémoires d’un rat de Pierre chaine
A. L’auteur et son œuvre
Pierre Marie Jean-Baptiste Chaine, né le 26 mai 1882 et mort à Lyon le 24 novembre 1963, est un écrivain français. Quand la première guerre mondiale éclate, il très tôt envoyé au combat. C’est dans les tranchées en 1915, qu’il écrit le récit satirique qui le rendra célèbre : Mémoires d’un rat. Ce roman est d’abord publié en feuilleton dans un journal très populaire : L’Œuvre en 1916. C’est une fiction satirique alors que l’auteur est un lieutenant mitrailleur au 370ème régiment d'infanterie. En 1918, Pierre Chaine écrira la suite : Commentaires de Ferdinand, ancien rat de tranchées.
Mémoires d’un rat est un roman qui a été publié en 1917 pendant la Première Guerre Mondiale.
B. La structure
Cette œuvre littéraire est composée d’un sommaire, de la présentation de l’auteur, de l’œuvre elle-même, des commentaires de Ferdinand, d’un après texte, d’un groupement de texte et d’un recueil d’information et de documentation.
Le roman est composé de 8 chapitres nommés en chiffres romains.
Ferdinand (le narrateur) raconte tout a la 1ère personne du singulier donc le point de vue est interne et ne change pas.
Les personnages sont :
Ferdinand ; personnage principale et narrateur
Victor Juvenet ; personnage principale et amis de Ferdinand.
Mme Ferdinand ; femme de Victor Juvenet
L’histoire se passe pendant la 1ère guerre mondiale sur le front de Verdun. Verdun fut le lieux de bataille le plus symbolique de la 1ère guerre mondiale car ce fut la bataille la plus longue et la plus meurtrière de cette guerre.
Résumé :
Un rat fuit la ville et cherche à profiter de l’opulence qu’offrent les tranchées à son espèce. Piégé par le soldat Juvenet, il n’est pas massacré comme des milliers d’autres, bien au contraire. Par le hasard d’une remarque du capitaine il se retrouve promu au statut de détecteur de gaz mortels. Il est confié au soldat Victor Juvenet, ce dernier le baptise Ferdinand et officialise son entrée dans l'armée. Ferdinand se sent alors mystérieusement uni au régiment. Pour lui, la grandeur et le sublime du rôle qu’on lui a imposés donnent à sa personne une valeur nouvelle. Face à lui, le soldat Juvenet, de nature pacifiste, est très seul et parfois persécuté par ses camarades. Il va reporter dès lors son affection sur son rat et leur amitié grandissante va lui redonner des forces. Ils vont ainsi s'aider à traverser certaines épreuves Cependant, un matin, la fatigue et la peur provoquent des hallucinations au soldat Juvenet et le conduisent à confondre une nappe de brouillard avec des effluves de gaz. Il sonne l'alerte et déclenche un important échange de tirs avec l'ennemi. Pris par la panique, il ne participera pas à l'offensive, trop occupé à protéger son rat. Le capitaine craignant les conséquences d'un rapport de cet évènement en haut lieu, se voit malgré lui et contre toute justice, modeler la réalité. Envoyé à Verdun, Juvenet et Ferdinand rêvent en plein cauchemar. Juvenet blessé rend sa liberté à Ferdinand pour lui assurer une survie qui ne serait pas garantie à l’hôpital. Il voit même un danger de voir Ferdinand « tomber dans les mains d’un ennemi vivisecteur* »
...