Fiche de lecture Les vilains petits canards
Fiche de lecture : Fiche de lecture Les vilains petits canards. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Soline Lemoine • 23 Janvier 2023 • Fiche de lecture • 1 163 Mots (5 Pages) • 546 Vues
FICHE DE LECTURE
Boris Cyrulnik – Les Vilains Petits Canards
PRESENTATION DE L’AUTEUR
Boris Cyrulnik, psychiatre et
psychanalyste, est né le 26 juillet 1937 à
Bordeaux. Il étudie aussi l'éthologie et la
neurologie, afin d’élargir au maximum ses
connaissances dans le domaine du
comportement humain.
Il est né de parents juifs immigrés
d'Europe centrale et orientale, qu'il perd
durant la Seconde Guerre mondiale.
Orphelin, il est confié dès la fin de la
guerre à sa tante. Il quitte alors Bordeaux
et grandit chez elle à Paris. Après ses
études au lycée Jacques Decour, il étudie à
la faculté de médecine de Paris et se
spécialise en psychiatrie. Il occupe un
poste de médecin-chef dans un
établissement jusqu'en 1979.
La vulgarisation de ses connaissances lui
tient particulièrement à cœur et occupe
une place fondamentale dans sa vie. Il a
notamment vulgarisé le concept de
résilience et a publié plusieurs dizaines
d'ouvrages à titre individuel et collectif.
PRESENTATION DU CONTEXTE
En 1999, Boris Cyrulnik a écrit « Un
Merveilleux Malheur », et montrait qu’il
était possible de transformer le désespoir
en hymne à la joie. Avec « Les Vilains
Petits Canards », il poursuit sa réflexion.
Mais ici, il décrit en profondeur les
processus qui permettent de se remettre
en selle après un traumatisme.
Boris Cyrulnik est un auteur qui a vécu et
écris durant deux grandes périodes de
l’histoire de la psychologie. Le
Béhaviorisme (étude du comportement
humain) et l’avènement de la psychologie
cognitive. C’est à travers ces mouvement,
ses recherches et théories, que Cyrulnik
fera naitre le terme de résilience.
Grace à l’aide de ce terme, de plusieurs
psychologues, psychanalyste ou encore
anthropologue et de nombreuses
différentes vies d’enfants traumatisés ; il
cherchera à démontrer dans ce livre, qu’il
est possible de surmonter un traumatisme
et même de pouvoir le transformer en
force intérieure et mentale.
RESUME DE L’ŒUVRE
Dans cet essai, Boris Cyrulnik analyse deux périodes pendant lesquelles se mettent en place les
processus de résilience : d’une part, la période qui précède l’acquisition du langage où l’enfant se
façonne avec la propre histoire et les propres comportements de ses parents. D’autre part, la
période qui suit l’acquisition du langage, où l’enfant acquiert la possibilité de se représenter son
passé et son avenir et donc de donner un sens à sa vie et ainsi d’agir en la maniant à son choix. Ces
deux périodes représentent les deux parties du livre, la chenille étant la première partie du processus
de résilience et le papillon étant la seconde partie.
Tout au long du livre, Boris Cyrulnik essaye de nous faire comprendre que peu importe, qu’il soit
abandonné, martyrisé, victime de génocide, handicapé ou simplement impliqué dans l’histoire de ses
parents, l’enfant n’est pas destiné à l’état de victime. Comme tout humain, il peut s’adapter et
socialiser assez facilement, il tisse dès ses premiers jours et tout au long de sa vie des relations
affectives qui l’aideront à supporter puis surmonter ses difficultés. Il apportera de nombreux
exemples d’enfants différents pour justifier ses dires et les imager. Il comparera l’enfance des
enfants chinois à celle des européens ; expliquera sa théorie qu’il faut deux souffrances pour faire un
traumatisme ; l’impact de la perte de sa mère lorsque l’on est une petite fille ou bien a l’inverse si
...