Corpus sur la vieillesse
Commentaire de texte : Corpus sur la vieillesse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kochia • 14 Février 2019 • Commentaire de texte • 857 Mots (4 Pages) • 1 381 Vues
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR - SESSION 2018
CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION
Aucun matériel n’est autorisé – Durée : quatre heures
Première partie : synthèse (40 points) : vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants :
Doc. 1 : Gilles Pison, « La génération 2000 comparée à ses aînés de 1800 à 1900 », in Population et sociétés, 2001
Doc. 2 : Prof. Lucien Israël, préface au livre de Ch. Herfroy, La vieillesse, Paris, 1988
Doc. 3 : Georges Minois, Histoire de la vieillesse en Occident, Paris, Fayard, 1988
Doc. 4 : Emmanuel Roux, « Hokusai, l’essence du trait », Le Monde, 14 juin 2008
Doc. 5 : image d’Épinal, Les degrés des âges, vers 1840
A travers les siècles, le vieillissement a évolué positivement. Les populations vieillissent davantage et souhaitent profiter pleinement de cette nouvelle partie de leur vie. Aux vues de la longévité grandissante, l’évocation d’un quatrième âge commence même à se faire dans notre société actuelle.
Nous pouvons donc nous demander quelle image à cette vieillesse changée dans la société moderne.
Nous commencerons par étudier un préjugé sociétal persistant qui est que la vieillesse est un fardeau pour l’individu. Ensuite, nous verrons que les « vieillards » sont également considérés comme des modèles. Enfin, nous analyserons les enjeux que cela impose à notre société.
Un ancien préjugé, persistant à travers les années, décrit la vieillissement comme un fardeau, autant pour l’individu que la société.
Tout d’abord, nous pouvons remarquer que la vieillesse est toujours entrevue comme une fatalité. En effet, elle est encore souvent vu comme la première étape avant la mort, quelque chose d’inévitable et irréversible.
Lucien Israël, pour la préface du livre « La vieillesse » de Charlotte Herfray (1988), s’interroge sur la véritable définition du mot « vieillard », souvent attribués à personnes plus âgées. Il finit par conclure que cet adjectif s’applique aux personnes les plus proches de la mort selon le cycle de la vie, oubliant les autres individus pouvant également en être sujet.
Dans son livre « Histoire de la vieillesse en Occident » (1988), Georges Minois évoque l’angoisse de la jeunesse de voir la vieillesse approcher et les regrets des vieux pour leur jeunesse. L’auteur énonce même que les Occidents espèrent accéder à la fontaine de Jouvence afin de bénéficier d’une jeunesse éternelle. Il y a donc une volonté à fuir la mort, en souhaitant une jeunesse éternelle.
Nous pouvons aussi noter que le vieillissement est ressenti en général comme un déclin du corps. Ce dernier deviendrait réduit par les aléas de la vie, rendant son aspect plus frêle.
Selon Lucien Israël, le chemin pour atteindre l’âge caduc, réduit de plus en plus le corps à un état considéré comme faible. L’apparition de la ménopause, la chevelure blanche, d’essoufflements ou encore de rides semblent être les critères qualifiant la vieillesse.
Pour Minois, cette période de la vie humaine est vu comme un mal et une infirmité préparant au décès. Atteindre l’état de vieillard empêcherait les individus de pratiquer certains loisirs, les cloîtrant à un état de « presque-mort » tout en étant toujours vivant.
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