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Corpus de textes sur : éduquer les femmes

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Par   •  20 Septembre 2020  •  Étude de cas  •  932 Mots (4 Pages)  •  695 Vues

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CORPUS DE TEXTES : « EDUQUER LES FEMMES »

Ce corpus diachronique de quatre textes évoque le thème de l’inculcation  des femmes.

Le premier texte est une comédie de mœurs de Molière intitulé « les femmes savantes » paru en 1672. Ensuite, le deuxième texte est un chapitre d’un livre écrit par Fenelon nommé « l’éducation des filles » publié en 1687. Ils sont tous deux édités à l’air classique. Le troisième est écrit par Voltaire en 1759 : « Femmes soyez soumise à vos maris » et le quatrième est un récit de Olympe de Gouges intitulé : « Préambule de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » paru après la Révolution Française en 1791. Ces deux derniers textes appartiennent au siècle des lumières.

Confrontant les quatre textes, nous expliquerons les différents points de vue qui s’affrontent sur la place accordée aux jeunes filles et aux femmes dans les sociétés de ces époques.

Dans un premier temps, nous verrons comment les auteurs perçoivent les femmes et les défendent. Dans un second temps, nous verrons de quelle manière les mentalités ont évolué en un siècle.

Tout d’abord dans la comédie de mœurs de Molière, nous pouvons voir qu’au XVIIe siècle, les femmes souhaitent s’instruire de plus en plus. Malgré l’opposition de leur mari, elles se révoltent pour acquérir certains droits que les hommes possèdent déjà. Dans cette œuvre Molière conteste le fait que les femmes étudient plus que ce n’est accepté. Cette pièce de théâtre nous fait comprendre : qu’« il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, qu’une femme étudie et sache tant de choses » (vers 1et 2). 

A travers le personnage de Chrysale, l’auteur nous montre que la femme doit rester à sa place. C’est à dire, elle avait pour devoir de rester au foyer pour effectuer des taches ménagères, surveiller les domestiques, veiller à économiser les dépenses, s’occuper de leurs enfants et rien de plus.

Dans les trois autres textes celui de Fénelon puis de Voltaire ainsi que celui d’Olympe de Gouges, nous pouvons constater qu’ils portent le même jugement à l’inverse de celui de Molière. Nous voyons dès la première ligne du chapitre un de l’éducation des filles de Fénelon que l’auteur remarque une négligence de l’instruction des filles dans la société : « rien n’est plus négligé que l’éducation des filles. 

Puis nous découvrons dans le récit de Voltaire, un personnage fictif inventé par l’auteur. C’est une féministe qui défend la femme et prend la parole en s’exprimant sur les différences hommes/femmes. Elle affirme qu’une femme peut être indépendante d’un homme : « mais voilà une plaisante raison pour que j’ai un mètre!  Quoi ! Parce qu’un homme a le menton couvert d’un vilain poil rude, qu’il est obligé de tondre fort près, et que mon menton est né raser, il faudra bien que je lui obéisse très humblement? Je sais bien qu’en général les hommes ont les muscles plus fort que les nôtres, et qui peuvent donner un coup de poing mieux appliqué : j’ai peur que ce ne soit là l’origine de leur supériorité. » Ligne 3 à 8. Cet extrait nous explique qu’une femme peut avoir les mêmes valeurs qu’un homme si on lui en donne les droits, elle peut même être mieux placé pour faire certaines tâches que les hommes ne font pas si bien.

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