Chapitre de l’Abbé Mouret d’Émile ZOLA

ATLANI                                                                                                           2B

Elsa      

Devoir maison de Français

Commentaire partiel

Le texte choisi est le cinquième chapitre de l’Abbé Mouret d’Émile ZOLA

         Émile ZOLA est un écrivain et journaliste reconnu de la fin du 19ème siècle. Il est l’un des plus populaires romanciers français et il est considéré comme le chef de file du naturalisme.

Son article historique « J’accuse… » où il prend la défense du capitaine Dreyfus lui vaudra une condamnation ainsi qu’une grande renommée. Zola est un républicain convaincu, hostile d’emblée au Second Empire. Ses premiers romans ayant une visée satirique et politique et parfois même dénonciatrice de la misère matérielle humaine lui vaudront des arrestations. Son roman « La faute de L’abbé Mouret » parait en 1875, c’est le cinquième volume de la série les Rougon-Macquart. Cet ouvrage traite du catholicisme.

Dans le cinquième chapitre du livre deux, serge s’émerveille face à la beauté d’un monde qu’il n’avait pas vu depuis longtemps à cause de sa maladie. Comment est-ce que l’auteur reçoit de l’empathie face à la description de la nature ?

Nous étudierons la manière dont Zola à travers le personnage de Serge décrit de nature et ensuite l’impact cause par la découverte du monde des sensations sur Serge

       On observe une métaphore : une large allée faisait devant lui » l.1, qui fait allusion à l’entrée du paradis ce qui pourrait être significatif d’une mort menant à une naissance aux côtés du dieu en qui il croit étant prêtre. On remarque un jeu des qui inclut une description olfactive : « l’odeur de la terre, l’odeur des bois ombrés, l’odeur des plantes chaudes » l.9. On constate une redécouverte des odeurs acquise auparavant qui rejoint la théorie de renaissance expliquée plus tôt. La redécouverte d’un des cinq sens témoigne d’un retour à la vie après sa convalescence. Après une lecture on aperçoit une allégorie : « il naissait dans le soleil » l.20 qu’on interprète comme la naissance d’un être divin au commencement de la vie.

Le soleil étant le symbole de la vie l’auteur a pu choisir d’utiliser cette allégorie afin d’appuyer sur le thème de la seconde vie. De plus le soleil étant un symbole de la lumière cela rejoint le jeu des sens avec la découverte de la vision. « Un bain pur de lumière » l.20, qui correspond donc à une purification de Serge pour la religion menant donc directement au baptême destiné à laver les péchés et à faire chrétienne la personne qui le reçoit. Serge renaîtrait donc à l’aide de la religion. On peut supposer également que le bain pur serait une synecdoque du baptême. « Serge naquit dans l’enfance du matin » l.16, une preuve de plus que le réveil de sa convalescence était une seconde naissance ainsi qu’une seconde opportunité d’être aux côtés de Dieu.

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