Candide, Voltaire, analyse
Commentaire de texte : Candide, Voltaire, analyse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anselme Dor • 10 Mai 2017 • Commentaire de texte • 1 898 Mots (8 Pages) • 1 734 Vues
Biographie de Voltaire[pic 1]
Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est un écrivain déjà très engagé dans son époque. Il fait partie du mouvement philosophique : Les Lumières et y est considéré comme le représentant le plus connu. Ce mouvement s’est répandu en France puis dans l’Europe entre le XVIIe et le XVIIIe Siècle. Né à Paris en 1694 dans une famille bourgeoise, Voltaire a fait ses études chez les jésuites de Louis-Le-Grand (Collège Jésuite de Clermont ). À l’âge majeur, il poursuit la tradition familiale et entame ses études de droit : il finira par être clerc de procureur.
En 1716, François-Marie Arouet se lance dans la poésie satirique, il se retrouve exilé lorsqu’il s’en prend au régent Philippe d’Orléans.
Par conséquent, un an après il sera incarcéré à la Bastille (c’est de là où il s’est, désormais, fait appeler « Voltaire » ) et écrira son œuvre Œdipe ( qui aura un grand succès à la Comédie Française ). Voltaire a beau être un Déiste, néanmoins il s’oppose farouchement aux idées du philosophe Leibniz : l’auteur y voit un encouragement au fatalisme. Il oppose à l’optimisme qu’il juge ridicule, une vision lucide sur le monde et ses imperfections et affiche, notamment dans ses lettres philosophiques, une confiance envers l’homme capable d’améliorer sa condition. Ce qui en effet, est le sens de la conclusion de Candide : « il faut cultiver notre jardin »
C’est d’ailleurs cette œuvre, « Candide ou l’optimisme » qui a fait le plus grand Succès de Voltaire et dans laquelle il s’attaque ouvertement à l’optimisme leibnizien. Il identifie Leibniz à Pangloss, l’un des personnages principaux de ce roman, et en fait un défenseur ridicule de cette philosophie.
Résumé : Candide, de Voltaire
Il s’agit d’un jeune homme, nommé Candide, habitant au château de Thunder-Ten-Tronckh ; une des merveilles selon lui. Le château est composé d’un baron, d’une baronne, et de leur fille ; nommée Cunégonde ( sans oublier qu’il avait un frère ). Candide, le héros du livre, tombera amoureux de Cunégonde. Ceux-ci s’échangèrent un baiser : Mais le baron, les ayant aperçu, a immédiatement chassé Candide du château. Ce sera à partir de cet instant que commenceront les aventures mouvementées et malchanceuses du héros exilé…
Candide, Pangloss (précepteur de Candide) et un anabaptiste nommé Jacques furent foudroyés de plein fouet par une tempête lorsqu’ils voulurent traverser les mers en direction du Portugal. Arrivés tant bien que mal à Lisbonne, ils furent ensuite victime d’une terrible secousse balayant la ville. Les autorités (très catholiques) pensaient, en pendant Pangloss et en fouettant Candide, arrêter ce tremblement : il n’en fut rien et Pangloss survécu miraculeusement tandis que Candide, souffrant, fut soigné par une vielle dame, celle-ci lui présenta une jeune fille qui n’est autre que … Cunégonde ! Ils s’enfuirent ensuite, après que Candide eut tué un Inquisiteur et un juif, qui étaient amoureux de Cunégonde et qui se la partageaient.
Ils arrivèrent à Buenos Aires où Candide rencontra le gouverneur qui prit de force Cunégonde pour se marier avec. En compagnie de son valet Cacambo, Candide se rend chez les jésuites du Paraguay. Il retrouve le frère de Cunégonde, celui-ci s’oppose au mariage de Candide avec sa sœur (Cunégonde), Candide le tuera, du moins il pensa l’avoir tué... Ils s’enfuirent et arrivèrent à L’Eldorado, Candide en repartira avec autant d’or et de pierres précieuses que possible. Candide se sépara de Cacambo qui partit rechercher Cunégonde à Buenos Aires ; lui en revanche partit pour l’Europe avec le philosophe Martin rencontré en chemin. Après être passé en France, en Angleterre, ils eurent débarqué à Venise où Candide retrouva Cacambo, qui lui expliqua que Cunégonde se trouvait à Constantinople. Ils partirent enfin vers Constantinople “ délivrer ” Cunégonde avec l’aide de Pangloss et du frère de Cunégonde
Finalement, Candide suivi de Cacambo, Pangloss, et Martin la retrouva et le jeune Westphalien l’épousa même si celle-ci s’était enlaidie et n’était plus au goût de candide. Candide acheta, avec ses derniers diamants de l'Eldorado, une métairie. Tous sont réunis et à l'exemple d'un bon vieillard turc du voisinage, ils vont cultiver leur jardin.
La structure :Dans « Candide ou l’optimisme », il n’y a pas d’intrigue : les évènements ne sont pas réellement reliés entre eux mais sont plus une suite d’évènements superposés les uns après les autres et qui font que le héros principal gagne de l’expérience au fur et à mesure dans son histoire
L’évolution :On peut également remarquer un changement de Candide. En effet, son voyage l’amène à penser de lui-même. Ainsi Voltaire, en écrivant Candide, fait une sorte de plan que l’on peut schématiser de cette façon :
- Thunder-ten-Tronckh : Candide suit bêtement l’idée et la vision philosophique de Pangloss
- Eldorado : Après l’Eldorado, Candide commence à penser par lui-même. Il apprend à prendre des décisions.
- Le jardin de Candide : Candide conclut avec cette dernière citation en répondant à Pangloss : « Il faut cultiver notre jardin »
La terminologie spécifique :On peut constater que Voltaire fait courir ses personnages tout au long de leur aventure : Candide, Martin, Pangloss, etc. passent dans différents pays. Candide ouvre enfin ses yeux sur le monde qui l’entoure et le mal qui y règne.
Analyse de l’œuvre
- Genre : Conte Philosophique
- Langue : malgré que ce soit écrit en ancien français, la langue reste accessible, à part quelques mots appropriés au 18ème siècle, Voltaire écrit en français qui semble moderne : on peut facilement comprendre sans pour autant utiliser un dictionnaire, internet, etc.
- Personnages : Candide regorge de personnages mais nous allons nous attarder sur les plus importants :
- Candide : personnage principal de l’histoire, on connait très peu de chose sur lui, néanmoins on peut facilement remarquer que Candide est très naïf.
- Pangloss : il est le précepteur de Candide, il symbolise la pensée Leibnizienne. Tout au long du récit Pangloss tiendra le même discours « Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Dès lors on comprend que Voltaire critique Leibniz
- Martin : apparait au milieu de l’histoire, on sait qu’il a beaucoup souffert au cours de sa vie, et qu’il donne plein de conseils à Candide tout au long de leur voyage. Il est très pessimiste et est contre la philosophie de Pangloss
- Cunégonde : fille du Baron de Thunder-Ten-Thronck (TTT). Aimé par Candide surement plus pour sa beauté que pour ce qu’elle est réellement.
- Cacambo : apparait au cours du récit jusqu’à la fin, il sera d’une grande aide pour Candide car c’est l’un des seuls personnages à avoir les pieds sur terre : il exprimera tout au long de la lecture des idées rationnelles, et puise son savoir dans son expérience
- La vieille : issue de la noblesse comme Cunégonde, elle est pessimiste comme Martin, on sait qu’elle a eu un passé douloureux. Elle a une vision du monde différente de Pangloss : qu’elle ne manquera pas de faire remarquer à Candide.
- Le fils du baron de TTT : il est vaniteux et prétentieux comme son père. Après la mort de son père et de sa mère, il refusera que Candide épouse Cunégonde.
- Pococurante : on le retrouve au chapitre vingt-cinquième : c’est le seigneur vénitien. On ne sait presque rien de lui, Candide pariera à Martin qu’il n’a connu aucun malheur. Mais à la place on se rend compte qu’il n’aime rien. Voltaire le fait comprendre dès le départ dans son nom :
- Poco signifiant « peu »
...