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Culture générale et expression : Le voyage

Dissertation : Culture générale et expression : Le voyage. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2023  •  Dissertation  •  683 Mots (3 Pages)  •  1 557 Vues

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DEVOIR 3 – Culture générale et expression

Le voyage, rêve, quotidien ou occasionnel, prend diverses formes dans la vie des gens, et ces personnes le vivent de manière différente également. Pour certains le voyage est un moment de détente, de découverte, pour d’autres il est le fruit d’un stress profond.

Le voyage, de nos jours devenu un produit commercial, est vendu comme un rêve, mais l’est-il vraiment pour tout le monde ?

Dans un premier temps, nous verrons que le voyage peut étancher une soif de découverte que ce soit sur le plan culturel ou bien sur le plan personnel. Dans un second temps, nous découvrirons que celui-ci peut être mal vécu dans certaines situations.

Le commencement du voyage, le trajet à parcourir, il existe pour cela plusieurs moyens de transport, dont le train peint par Edward Hopper. Son œuvre « Compartment C, car 293 » datant de 1938 illustre une scène de voyage. Après ce périple, plus ou moins long selon la destination, vient l’instant de la découverte. Stendhal décrit parfaitement ce moment dans son livre « Rome, Naples et Florence » écrit en 1826, tout comme Blaise Cendrars le narre dans « La prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France » en 1913. Ces deux auteurs démontrent que le voyage étanche une soif de découverte. Les deux écrits ont cent ans d’écart mais peignent tous les deux le portrait de personnes enrichies sur le plan personnel et culturel grâce à leurs voyages. Ce sont différents lieux, différentes cultures, différentes époques, mais la même joie de la découverte. Guy de Maupassant soulève quant à lui, dans « Les sœurs Rondoli » de 1884, l’idée de solitude lors des voyages, Stendhal le rejoint en indiquant son envie de partager ses découvertes avec un ami. La scène peinte par Edward Hopper montre également une femme seule. Et puis, une fois que tout cela se termine, vient le retour à la maison, le même trajet qu’à l’aller mais dans un sens différent. L’excitation de la découverte retombe, l’idée de retrouver son intérieur et ses habitudes réconforte. Comme cela est exprimé par Guy de Maupassant, certains ne se sentent bien que chez eux.

Les personnes casanières ne peuvent se réjouir du voyage comme le font Stendhal ou Blaise Cendrars. Elles ne se sentent bien que dans leur maison et ne trouvent que des points négatifs aux voyages. De même, Guy de Maupassant décrit parfaitement cet état d’esprit en expliquant qu’il n’est pas utile de voyager et qu’il est préférable de rester confortablement chez soi. Il parle également de l’inconfort du trajet dans les wagons, mais aussi de la longueur de celui-ci, idée retrouvée sur le tableau d’Edward Hooper qui laisse deviner un paysage nocturne par la fenêtre. Le voyage est certainement long et par conséquent peu confortable puisque la femme est assise. D’ailleurs, Blaise Cendrars commence son récit en parlant de longue distance. L’inconnu et donc la découverte, relatés par Stendhal et Blaise Cendrars, peuvent également être une source d’insatisfaction. Celui-ci peut faire prendre conscience que ce qui se trouve à proximité est tout aussi satisfaisant et que par conséquent voyager loin est inutile comme le fait remarquer Guy de Maupassant. Il se peut que parfois le voyage soit imposé, pour des raisons personnelles ou familiales, le décès d’un proche qui habite loin. Edward Hooper a habillé la femme de son huile en noir, ce qui peut laisser penser qu’elle se rend à un enterrement et qu’elle ne fait donc pas ce voyage par envie mais par besoin. Certaines obligations rendent le voyage inconfortable et celui-ci est forcément mal vécu.

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