Les transgenres dans l'enfance

LE MONDE NOUVEAU

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l est important de comprendre qu’il n’y a pas de[pic 2]

« bien » ou de « mal » à être transgenre. Être transgenre est une composante de l'identité d'une personne et ne devrait pas être jugé comme étant intrinsèquement négatif ou positif. Malheureusement, il existe encore des attitudes et des croyances préjudiciables envers ces personnes dans certains pays.

La transidentité chez les enfants est devenue un enjeu central dans les débats politiques et le monde médical. Les opinions divergent sur les rôles que doivent jouer les associations, dans l’éducation sexuelle des enfants, inquiètent certains bords politiques. D'autres dénoncent la récupération politique en déshumanisant les réelles problématiques. Les interrogations sanitaire pointe du doigt les conséquences sur la durée d’une prise d’un traitement hormonal et ses

effets psychologiques, préoccupant ces derniers.[pic 3]

La transidentité est l’un des chevaux de bataille de la politique. Lors de la présidentiel de 2022 le candidat d’extrême droite Éric Zemmour a été interviewer par le journal “la voix du nord” à propos de sa position sur la question de l’identité de genre. Le candidat condamne l’interventionnisme des associations LGBT qui selon lui imposent dans des moments de faiblesse de l’enfance, des choix avec des conséquences irréversibles, à des fins idéologiques. Il critique également la récupération politique du sujet de la part des parties de gauche qu’il accuse de faire passer leurs intérêts politiques avant le bien-être des personnes        concernées. Nonobstant par ses opinons sur les  organismes  LGBT,  il

soutient les individus transgenres ou faisant partie du mouvement LGBT. N’est en moins il souligne que les enfants doivent être épargner par les mouvances        politiques instrumentalisant les transitions intersexe, en particulier dans le milieu scolaire.

La persistance de la dysphorie de l’enfance à l’adolescence est de l’ordre de 30% chez les hommes et de 50% chez les femmes.

Dysphorie est le terme médical pour désigner la dissonance entre le genre de naissance et le genre ressentit. Pour les estimations les plus hautes du congrès français de psychiatrie moins de la moitié des dysphories diagnostiquées dans l’enfance ne perdurent pas une fois dans l’adolescence, même  s’il  existe  bien une

différence notable entre le comportement féminin et masculin. Il préconise donc de l’utilisation avec mesure des traitements hormonaux et autres opérations de chirurgie du fait de leurs caractères irréversibles. Ce que souhaite mettre en évidence le congrès, ainsi que d’autres organismes de santé à travers le monde est de privilégier l’accompagnement des patients aux dépens de leurs transitions. De plus il semble que parmi les 1 à 8% des enfants s’identifiant transgenre, seulement un petit nombre rempliraient les conditions médicales pour une dysphasie. Ce qui peut laisser à penser que pour la plupart, cela relève de l’appartenance sociale, plus que du problème médical.

Aujourd’hui, en France, un groupe de sénateur et sénatrice républicains souhaite renforcer le cadre légal à la prise de traitement pour changer de genre, chez les mineurs. Le projet de loi se base sur l’exemple de certains États Américains qui rencontrent des difficultés avec les communautés trans. Basé sur des études américaines montrant que la dissonance de genre n’est pas toujours réduite après le traitement mais aux contraires aggraver la situation émotionnelle du patient qui éprouve des regrets et des incertitudes à propos de leurs genres.

Les personnes transgenres voient déjà reculer leurs droits acquis que depuis 8 ans.

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es transgenres sont des personnes s’identifiant à un genre différent de celui biologiquement attribué à la naissance. Depuis 2016 les gens qui souhaitent effectuer un changement de sexe administratif le peuvent. Cela fait donc seulement 8 ans que cette transition est possible. De plus, ils peuvent se faire assister médicalement dans leurs transitions en France, aux États-Unis et dans certains pays d’Européens. Cette aide en plus d’être onéreuse, représente un traitement lourd pour les patients sauf s’il est pris avant la puberté.

Les associations telles que Fransgenre se mobilisent pour sensibiliser les parents et le grand public aux droits et à la prévention liée aux questions de genre. Bien que certains les critiquent pour leur approche jugée trop interventionniste, il est important de noter que ces organismes interviennent uniquement sur invitation.

Pour ce qui est des interventions aux prêts de la petite enfance cela a pour but de soutenir les enfants transgenres dans leurs démarches. L’aide offerte par les associations, permette de passer la barrière psychologique pour que les personnes qui refoulent parfois délibérément leur envie puissent s’exprimer. Les interventions se passent le plus généralement dans un cadre scolaire pour éviter tout débordement et pour former par la même occasion les personnes responsables de l’éducation des plus jeunes.

Les associations de protection des droits des transgenres portent plainte contre l’État du Kentucky.

Les États-Unis précurseurs dans le domaine de l’inclusion avec des structures de défense des droits très importante dans le paysage politique, ont créé la gay pride symbole de l’émergence du mouvement LGBT. Toutefois depuis la fin du mandat du président Trump les États disposent d’une plus grande marge de manœuvre en ce qui concerne les questions sur les identités de genres et certains conservateurs de l’Alabama, Kentucky ou Mississipi se sont mis comme objectif le recul des droits LGBT.

En 2023, l'État du Kentucky a adopté une loi qui limite fortement l'accès aux soins médical pour les mineurs souhaitant effectuer une transition de genre. Cette loi interdit aux mineurs de recevoir des traitements médicaux tel que l'hormonothérapie ou la chirurgie de transition, qui étaient auparavant considérés comme essentiels pour certains

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