Discours descriptif action Joséphine Baker

Joséphine Baker

        Freda Josephine McDonald alias Joséphine Baker, voilà son nom, cette jolie jeune femme noire originaire du Missouri aux États-Unis est parvenu à recevoir la Légion d’honneur et à rentrer au Panthéon après avoir marqué la France et le monde.

        L’année 1925 est le point de départ de sa notoriété. Déjà danseuse dans une troupe américaine elle se fait repérer par un producteur français pour sa détermination dans faille. En plein essor du jazz, Baker intègre le spectacle « la revue nègre » en tant que choriste. Due à l’intégration des tirailleurs sénégalais pendant la première guerre mondiale, cette pièce de théâtre joué au Champs-Élysées représente une authentique « culture noire » malgré une ségrégation qui fait rage de l’autre côté de l’Atlantique.  Joséphine Baker en profite en se racisant au music-hall parisien dans sa représentation de la « danse sauvage » à moitié dénudée, vêtue de bananes autour de la taille. Cela fait scandale et propulse Joséphine Baker au rang de célébrité.

        Mais elle ne s’arrête pas là. La France déclare la guerre à l’Allemagne Nazi le 3 septembre 1939. Profitant de son statut de « perle noire » et de sa popularité, Joséphine Baker, française après son mariage, devient une figure de la Résistance. Étant « artiste », elle rassemble des informations et espionne l’ennemi pour la France libre en voyageant pour motiver les troupes grâce à sa voix et en se faisant inviter dans des cocktails d’ambassades. Elle rejoint les Infirmières Pilotes Secouristes de l'Air et accueille des réfugiés de la Croix Rouge. Lors de l’appel du Général de Gaulle les informations sont transmises par le biais de partitions de musiques et déchiffrées par les alliées.

        « I have a dream », nous voyons tous Martin Luther King derrière ce discours mais ce même jour Joséphine Baker elle aussi, à proclamé, sur les marches du Lincoln mémorial, « le droit de vivre ». « Je lutte de toutes mes forces pour faire abolir les lois existantes dans différents pays qui soutiennent la discrimination raciale et religieuse » elle s’est battu sans relâche, au sein du mouvement américain des droits civiques. Pour témoigner de son combat contre le racisme, elle adopte douze enfants aux nombreuses origines différentes qu'elle appelle affectueusement sa "tribu arc-en-ciel" .

Brian est le 7e enfant de Josephine Beker, Algerien, Maintenant âgé de 65 ans. Ce dernier qui se définit comme son « ambassadeur », s’efforce encore de préserver et de faire vivre la mémoire et les combats de sa mère en publiant une autobiographie de son enfance mais aussi en faisant des conférences et la tournée d’établissement scolaire.

«  C'était une petite ONU familiale grâce à laquelle ma mère voulait montrer qu'on peut vivre en paix toutes et tous ensemble".
Grace à ces parole, Brian fait revivre des passages de la vie de sa mère à travers les histoires racontées. Sa chanson « J’ai deux Amours : mon Pays et Paris » résonne dans les esprits de chacun car elle traduit tout l’amour porté par Joséphine Baker pour la France.  
Mais en voyant le cénotaphe se diriger vers le Panthéon, porté par des militaires de l’Armée de l’air, on pense à la chanson « Me revoilà Paris » où l’artiste ne revient pas qu’avec « ses musiques et ses danses » mais avec « son amour, sa compréhension et sa tolérance ! » comme le dit sa fille Marianne. Josephine Baker entre au panthéon avec L’inscription : « Aux grands hommes (et aux grandes femmes) la patrie reconnaissante ! » Josephine Baker appréciée de tous se voua maime adréssé un discours d’hommage par le président de la république Emmanuel Macron en voici un extrait : « Vous entrez dans notre Panthéon parce que vous avez aimé la France, parce que vous lui avez montré un chemin qui était le sien véritable mais dont elle doutait pourtant. Vous entrez dans notre Panthéon parce que, née américaine, il n’y a pas plus française que vous. »

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