Inception, critique
Commentaire d'oeuvre : Inception, critique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar joannabousaleh • 17 Juin 2024 • Commentaire d'oeuvre • 1 705 Mots (7 Pages) • 95 Vues
Le film qui sera sujet à critique est Inception, sorti en 2010 réalisé par Christopher Nolan et a captivé l’imagination des spectateurs du monde entier en nous plongeant dans les profondeurs du subconscient humain. Le film suit Dom Cobb, interprété par le talentueux Leonardo DiCaprio, et son équipe entreprennent une mission quasi-impossible connu sous le nom d’«inception» l'implantation d'une idée dans le subconscient d'un individu. Christopher Nolan explore les thèmes de ---- avec un casting impressionnant comprenant également Joseph Gordon-Levitt, Ellen Page, Tom Hardy, et Marion Cotillard. Dans cette critique, l’aspect esthétique et l’aspect thématique ainsi qu’une comparaison avec le film de ---- du film seront abordés. En ce qui a trait à l’aspect esthétique. Pour l’aspect thématique,
Inception est fondamentalement basé sur le thème de la nature de la réalité et la frontière entre cette réalité et les rêves. La réalité, ou l’apparence de la réalité, est un aspect clé dans le film et on le voit à maintes reprise, pour qu'un rêve construit soit efficace, il doit essentiellement se poser comme la réalité Par exemple, à la minute 14, la minime et subtile erreur de Nash reconstruisant la moquette de la maison secrete de Saito compromet la mission dans la sequence d’ouverture du film. À travers les experiences de Cobb, on voit une lutte constante pour distinguer ses rêves de la réalité en raison de son utilisation fréquente de la technologie d'inception. Lors de la réalisation de ce film, Nolan avoue qu’il voulait que ce film reflète l'idée que les rêves semblent réels tant qu'ils se produisent. Voici pourquoi, ce theme de réalité est mis en avant à chaque scene où Cobb utilise sa toupie comme son totem pour verifier s’il est bel et bien dans un rêve ou non expliquant son besoin constant de valider son existence reel et de s’assurer qu’il n’est pas piégé dans un rêve. Ce thème m’a vraiment impression tout au long du film, dès la 2ème minute, le film s’ouvre sur un rêve dans un rêve qui laisse le spectateur facilement se confondre avec la réalité. J’ai surtout aimé le fait qu’il fallait mettre des bouts ensemble comme un puzzle, voir Saito au debout et comprendre pourquoi il était comme ça. Toutefois, ce qui m’as vraiment laisse bouche-bée serait à la minute 80 où Mal se suicide parce qu'elle pense que la réalité est un autre rêve. Tout ce qu’elle voulait était de passer sa vie et de grandir vieux avec Dom mais celle-ci n’a pas pu distinguer la réalité du rêve malgré les maintes tentatives de Dom.
Un autre thème pertinent est celui de la culpabilité et de la rédemption. Les sentiments de culpabilité de Cobb concernant les circonstances de la mort de sa femme constituent le centre émotionnel du film, interprétée par Marion Cotillard, dont le souvenir continue de le tourmenter et d'affecter ses actions. Par exemple, lors de la minute 88 en parlant avec Fischer, il projette ses enfants et le bout de verre glassée qui se trouvait dans la salle où il regarda du balcon pour voir Mal sauté. La culpabilité non résolue de Cobb dans le monde extérieur le rend vulnérable aux attaques dans ses rêves, que la projection de Mal a tendance à envahir tel la minute 110 où Mal se projete dans le rêve pour tuer Fischer. La culpabilité de Cobb le gronge, il se sent coupable d’avoir pratiqué l’inception sur elle. En effet, ce que j’ai trouvé très intéressant est l'utilisation par le film de la chanson d'Édith Piaf "Non, Je Ne Regrette Rien" qui est également une référence au thème de la culpabilité, chantée du point de vue d'une femme qui a décidé de renoncer à son attachement au passé.
Outre ceci, je disais donc que les images étaient magnifiques. En particulier deux scènes avec des ralentis époustouflants. La première, c'est lorsque Arthur pousse Cobb, endormi sur sa chaise, dans un bain rempli d'eau. Le ralenti magnifique nous offre vraiment une scène de qualité, que j'adore dans ce genre de films. Et comme je suis friand des "méga-ralentis", que dire de toute cette sublime chute de la camionnette depuis le pont ? La scène est découpée pour qu'on la voie régulièrement pendant le film, par étapes, afin de savoir où on se situe dans la narration. Et l'entrée du van dans l'eau, toujours au ralenti, avec tous les personnages endormis, est d'une beauté incroyable. Enfin, les effets spéciaux sont très impressionnants, notamment lorsque Arthur se bat dans un hôtel en apesanteur ou encore lorsque Ariane fait le test de son premier rêve et retourne complètement la ville sur elle-même.
Inception et Interstellar sont deux voyages cinématographiques à travers l’univers et l’esprit humain. Ces deux films de science-fiction réalisés par Christopher Nolan qui partagent une vision assez proche autant du niveau du genre cinématographique et au niveau thématique. Nolan lui-même a dit “C'est presque une image inversée. Interstellar s'étend là où Inception se rétracte. J'ai presque résisté à faire le film basé sur cette idée, il y a tellement de ressemblances entre ces deux films." Pour ce qui ait de la thématique, les deux films explorent des thèmes universels liés à la nature de la réalité, à la perception du temps et à la condition humaine et mêlent de la science-fiction, thriller et éléments psychologiques. Ces deux films partagent une fascination pour le thème de l'inconnu et l'inexploré. "Inception" plonge dans les profondeurs de l'esprit humain, explorant les couches du subconscient à travers des rêves imbriqués. Par exemple, Cobb et son équipe doivent naviguer dans des rêves de plusieurs niveaux, affrontant leurs peurs et regrets les plus profonds, comme Cobb confrontant la projection de Mal. Ce voyage introspectif pose des questions sur la nature de la réalité et du temps. En parallèle, "Interstellar" explore les confins de l'univers à travers une mission désespérée pour sauver l'humanité. Cooper et son équipe traversent un trou de ver pour accéder à d'autres galaxies, faisant face à des environnements extrêmes et inconnus. Par exemple, la scène sur la planète Miller, où le temps se dilate de manière significative en raison de la proximité d'un trou noir, montre comment les personnages doivent naviguer non seulement des distances immenses, mais aussi des concepts scientifiques complexes qui affectent profondément leur mission et leurs liens familiaux.
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