Résumé du film Ay Carmela

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« L’école-prison »

        Une fois arrêtés, les 3 artistes sont amenés dans une école qui se révèle être une prison (una cárcel). Ils y trouvent d’autres prisonniers : une femme, le maire « communiste » de la ville, d’autres hommes et des polonais communistes qui font partie des Brigades Internationales (volontaires étrangers venus combattre aux côtés des républicains pour défendre la liberté contre l’oppression fasciste). Toutes ces personnes font partie du camp républicain.

        Carmela, qui est un peu naïve, demande s’il s’agit bien d’une prison et pense qu’on ne leur fera rien car ce sont « de bons espagnols= buenos españoles ». Mais elle prend vite conscience que cette guerre est violente après la fusillade des prisonniers dans la cour de l’école.

        Son côté maternel et sentimental la rapproche d’un brigadier, elle lui apprend à prononcer « España » et « Carmela », elle est attendrie par ce garçon venu de si loin.

        Paulino, lui, est plus pragmatique et réaliste.

        La scène est axée sur la violence des franquistes :

* les conditions de détention des républicains sont mauvaises : il ont froid, c’est humide, ils dorment assis, ils sont entassés.

* ont les brutalise quand on vient les chercher (coups avec les mains, les pieds ou  avec les armes)

* les exécutés sont choisis au hasard : « tú, y tú »

* les prisonniers sont exécutés sans raison, aucun procès militaire n’a lieu, on ne sait même pas ce qu’ils ont fait à part être communistes (maire).

        Il y a alors une prise de conscience de Carmela (et Paulino) que la guerre touche réellement à présent (avant on avait l’impression qu’ils étaient un peu en marge de la guerre). Ils se rendent compte de la violence et de l’impartialité des franquistes. C’est une scène charnière dans ce film car Carmela et Paulino sont rattrapés par la guerre, la tension du film monte et crée un suspense.

        Carlos Saura est un réalisateur engagé car, dans son film, il dénonce la violence des franquistes qui exécutaient sommairement les gens, même des civils, à cause de leur engagement politique. Il prend aussi parti pour la résistance des républicains à travers le personnage de Carmela (l’héroïne) qui est restée intègre et digne au prix de sa vie (un sacrifice).

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