Victor Hugo
Compte Rendu : Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chiramengel • 23 Avril 2013 • 7 670 Mots (31 Pages) • 854 Vues
Biographie de Victor Hugo (1802-1885)
Le Florilège de Poèmes
Les Poèmes de A à Z
VICTOR HUGO - LE RÉSUMÉ DE SA VIE
Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un poète lyrique, engagé ou épique selon les recueils ; romancier du peuple qui rencontre un grand succès avec Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862) ; il s’illustre au théâtre avec Hernani (1830) ; et est également une personnalité politique et un intellectuel qui a compté dans l’Histoire du XIX ème siècle. Son œuvre multiple a fortement contribué à renouveller les genres et comprend également des discours politiques sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages, et une abondante correspondance. Ses multiples prises de position le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique que la Troisième République a honoré à sa mort par des funérailles nationales qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris, le 31 mai 1885.
VICTOR HUGO - LA BIOGRAPHIE DÉTAILLÉE
Victor Hugo : L'enfance
Victor Hugo : Poète français, né à Besançon le 26 fév 1802, et mort à Paris le 22 mai 1885. C'était le plus jeune des fils du général Hugo, qui n'était que capitaine, lorsqu'il épousa Sophie Trébuchet, fille d'un armateur de Nantes. Trois enfants naquirent de ce mariage : Abel, Eugène et Victor. La famille de notre poète séjourna quelques mois à Besançon.
Enfant, Victor Hugo, était faible et souffreteux ; les soins affectueux de sa mère triomphèrent à la longue de cet état maladif et, jusque dans l'extrême vieillesse, le poète jouit d'une santé que ne troublèrent les préoccupations d'aucun ordre. De Besançon, la famille Hugo se rendit successivement à Marseille, en Corse et à L'île d'Elbe, suivant son chef dans chacun de ses déplacements. Mais lorsque celui-ci fut envoyé à Gênes, en 1805, Mme Hugo le quitta pour revenir avec ses enfants à Paris, où elle séjourna deux ans, rue de Clichy, envoyant le jeune Victor et ses frères à l'école de la rue du Mont-Blanc. Dans l'intervalle, la situation de son mari avait changé ; nommé colonel du Royal-Corse et gouverneur de la province d'Avellino, il semblait définitivement fixé en Italie. Il rappela près de lui sa femme et ses enfants. Il avait compté sans les événements. Le colonel Hugo était fort apprécié, on le sait, de Joseph Bonaparte, et quand ce prince devint roi d'Espagne, il l'invita à l'y suivre. La famille dut se séparer à nouveau. Mme Hugo revint à Paris et alla occuper l'ancien couvent des Feuillantines qui devait laisser dans l'esprit de Victor Hugo les touchants souvenirs immortalisés dans Les Rayons et les Ombres et les Contemplations. C'est là que les fils du général Hugo commencèrent leurs études, sous la direction d'un ancien prêtre de l'Oratoire, M. de La Rivière, qui s'était marié pendant la Révolution et avait ouvert une école dans la rue Saint-Jacques. En même temps, ils recevaient les conseils du parrain du poète, le général Lahorie, proscrit à la suite de la conjuration de Moreau et réfugié chez Mme Hugo. C'était un homme fort instruit, qui initiait les enfants aux langues anciennes. Jetait-il en même temps en eux, comme V. Hugo l'a raconté plus tard les germes d'un ardent « républicanisme » ? Il est permis d'en douter. Lahorie avait pris part au 18 brumaire, et la conjuration de Malet, dans laquelle il trempa et qui le fit fusiller en 1812, n'était pas précisément d'inspiration libérale.
En 1811, le colonel Hugo, devenu aide de camp du roi d'Espagne, général, premier majordome du palais et gouverneur des provinces d'Avila, de Ségovie et de Soria, rappela une fois encore sa famille près de lui. V. Hugo, qui, tout enfant, avait déjà visité Rome et Naples, eut ainsi l'occasion de parcourir l'Espagne ; ces deux voyages, et surtout, le second, devaient marquer son esprit d'une empreinte ineffaçable.
Il fut placé, avec ses frères, au collège des Nobles, de Madrid, et ce ne fut pas sans que les trois jeunes Français y eussent plus d'une fois à souffrir de la brutale jalousie de leurs condisciples espagnols. En 1812, la situation des Français en Espagne parut trop incertaine au général Hugo pour qu'il conservât près de lui sa famille. Ne retenant que son fils aîné, Abel, il renvoya sa femme et ses deux autres enfants aux Feuillantines. V. Hugo reprit ses études à l'école du « père La Rivière » comme l'appelaient les enfants. Sa mère, libre esprit, sinon « voltairienne absolue », pensait que « les livres n'ont jamais fait de mal » et elle le laissait, ainsi que son frère, dévorer indistinctement, et jusqu'aux plus licencieux, tous les volumes de la bibliothèque d'un bouquiniste du voisinage ; l'enfant y puisa une première instruction superficielle, confuse, mais extrêmement variée déjà.
Le général Hugo, revenu à Paris en 1845, se sépara de sa femme quelque temps après. « Les dissidences domestiques entre Mme Hugo et le général s'étaient envenimées, raconte Sainte-Beuve ; celui-ci usa de ses droits de père et reprit d'autorité ses deux fils. Comme il les destinait à l'École polytechnique, il les plaça dans la pension Cordier et Decotte, rue Sainte-Marguerite ; ils y restèrent jusqu'en 1818, et suivirent de là les cours de philosophie, de physique et de mathématiques au collège Louis-le-Grand. Les deux enfants montraient de véritables aptitudes pour les sciences ; V. Hugo obtint même, en 1818, un cinquième accessit de physique au concours général, et ceci permet de nous expliquer peut-être certaines prétentions à la rigueur scientifique dont le poète devait se targuer plus tard dans quelques-unes de ses œuvres. Cependant, et dès ces premières années, la vocation poétique de l'enfant commençait à se manifester. À l'âge de quatorze ans, il ébauche une tragédie, Irtamène, et en commence une autre, Athélie ou les Scandinaves. Vers le même temps, il écrit un grand drame, Inès de Castro, et traduit en vers quelques fragments de Virgile, son poète
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